L’administration américaine annonce vouloir épauler les pays d’Afrique de l’Ouest, dont la Côte d’Ivoire, le Bénin et le Togo, face à la menace terroriste croissante dans la région du Sahel. Des représentants du département d’État américain ont confirmé l’engagement des États-Unis à soutenir ces pays sur le long terme, en mettant l’accent sur la promotion de la bonne gouvernance et une approche globale pour faire face aux défis sécuritaires dans le nord de leur territoire.
Michael Heath, secrétaire d’État adjoint pour l’Afrique de l’Ouest, a exprimé son inquiétude face à la situation et souligné que les gouvernements de la région n’ont pas eu à affronter une menace de cette envergure auparavant. Les États-Unis cherchent donc à identifier les outils et les moyens appropriés pour renforcer les capacités de ces pays dans la lutte contre le terrorisme.
Cet engagement américain coïncide avec une série de visites de hauts responsables américains sur le continent africain, témoignant d’une volonté de renforcer les liens entre les États-Unis et l’Afrique. Parmi les personnalités ayant effectué ces visites, on compte Antony Blinken, Janet Yellen, Jill Biden, Linda Thomas-Greenfield et Kamala Harris, qui s’est récemment rendue au Ghana, en Tanzanie et en Zambie fin mars et début avril.
Cette coopération américaine intervient à un moment crucial pour les pays d’Afrique de l’Ouest, confrontés à une menace terroriste grandissante. Plusieurs pays ont choisi de collaborer avec la Russie pour améliorer leurs capacités et renforcer leur arsenal militaire en achetant des armes et autres équipements. Une situation qui ne plait pas franchement aux américains, qui pour une fois vont même se passer de leur allié traditionnel français, décrié par la plupart des pays africains, et négocier directement avec les Etats.
Laisser un commentaire