Dans le cadre des travaux de la première session ordinaire de la Commission nationale de concertation et des négociations collectives de l’année 2023, le gouvernement, les syndicats et le Conseil national du patronat du Bénin se sont rencontrés ce mardi 16 mai 2023 à la salle des fêtes des tours administratifs de Cotonou pour échanger surtout sur les doléances de l’année dernière restées en instance et les questions diverses.
Egalement, les échanges de ce premier jour ont porté sur les sous secteurs de l’éducation maternelle, primaire, secondaire, technique et la formation professionnelle. La séance a été dirigée par le ministre d’Etat chargé du développement et de la coordination de l’action gouvernementale, Abdoulaye Bio Tchané et sa collègue du travail et la Fonction publique, Adidjatou Mathys. Elle a aussi connu la participation de plusieurs autres ministres notamment ceux de la justice, de la santé et de l’enseignement secondaire.
Interrogé pour faire le point des échanges, le ministre d’Etat et président de la Commission nationale de concertation et des négociations collectives, Abdoulaye Bio Tchané a laissé entendre qu’il a rappelé aux organisations syndicales les mesures importantes qui ont été prises par le gouvernement dans le but d’améliorer les conditions de vie des travailleurs telles que l’augmentation de salaires en fin d’année dernière et qui varie en général entre 30 et 50 %. Il a signifié également aux responsables syndicaux que d’autres mesures ont été prises en ce qui concerne les recrutements importants dans la fonction publique mais aussi, dans les entreprises du secteur privé, ou parapublic. Le ministre d’Etat n’a pas manqué de préciser aussi que des mesures ont été prises concernant par exemple les retraités de la fonction publique pour lesquels une augmentation des pensions a été consacrée en fin d’année dernière.
Malgré tous ces efforts rappelés par le ministre d’Etat Bio Tchané, le Secrétaire général de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB), Kassa Mampo dit être resté sur sa faim même s’il les reconnait les efforts des autorités. «C’est d’abord la satisfaction des revendications de 2022 » a-t-il déclaré avant d’ajouter que « tout au plus, on peut constater qu’il y a eu revalorisation des salaires surtout dans le secteur public. Encore que dans d’autres secteurs publics, il y a par exemple les fonctionnaires territoriaux qui n’ont pas été satisfaits ». Il n’a pas manqué de relever le cas des « agents conventionnés des sociétés comme l’Ortb, le CNHU et autres qui n’ ont pas été satisfaits ». Mais le plus important pour lui, c’est dans le secteur privé qu’il y a eu augmentation du SMIG mais, il n’y a pas eu une hiérarchisation des salaires.
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