Trois personnes ont été reconnues coupables d’un crime horrible impliquant la vente d’organes. Le sénateur nigérian Ike Ekweremadu, son épouse Beatrice et le Dr Obinna Obeta ont été condamnés à des peines de prison de 9 ans et 8 mois, 4 ans et 6 mois, et 10 ans respectivement. Ce verdict historique est le premier de ce genre en vertu des lois britanniques sur l’esclavage moderne. Les trois accusés ont été reconnus coupables d’avoir fait venir un jeune homme en provenance du Nigéria pour lui prélever un rein qui serait transplanté à la fille des Ekweremadus, Sonia. Cette dernière souffre d’une maladie rénale en phase terminale et nécessite une dialyse régulière.
Le jeune homme s’est vu promettre une récompense financière pouvant atteindre 7 000 £ et la promesse d’un travail au Royaume-Uni, mais il ignorait qu’il était censé fournir un rein en retour. Un consultant médical a annulé la transplantation prévue après avoir été mis en garde contre les circonstances entourant cette affaire. Le jeune homme a fui et a vécu dans la rue pendant plusieurs jours avant de signaler le plan à la police britannique en mai dernier.
Les trois individus ont été accusés d’avoir exploité un jeune homme vulnérable pour leur propre profit. La victime a été saluée pour sa bravoure par l’inspectrice Esther Richardson, de la division de la police britannique spécialisée dans la lutte contre l’esclavage moderne et l’exploitation.
Certains politiciens nigérians ont appelé à la clémence pour les trois accusés, mais ces appels ont été ignorés par la cour britannique. Des organisations non gouvernementales ont averti que le Nigéria risquait de donner l’impression de tolérer l’activité criminelle si des personnalités politiques continuent d’essayer de faire libérer des criminels condamnés.
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