Usain Bolt, l’icône mondiale du sprint, poursuit sa lutte pour retrouver les millions de dollars qui lui ont été dérobés dans une fraude présumée chez Stocks & Securities Limited (SSL). Les avocats de Bolt ont récemment demandé à un tribunal une ordonnance obligeant l’accusée, Jean-Ann Panton, à révéler si elle a « déplacé des actifs dans deux banques jamaïcaines« . Cette demande intervient quatre mois après que l’équipe juridique de Bolt a lancé un ultimatum à SSL, menaçant de « prendre toutes les mesures légales » contre la société et ses dirigeants si les sommes détournées n’étaient pas remboursées avant le 27 janvier 2023.
La société holding de Bolt, Welljen, est à l’origine de cette demande. Nommée d’après les parents de Bolt, Jennifer et Wellesley Bolt, Welljen a servi de véhicule pour l’ouverture d’un compte d’investissement privé chez SSL en 2012. La demande de Welljen doit être entendue devant la Cour suprême, où les avocats de Bolt chercheront à renforcer une ordonnance de gel obtenue contre les actifs de Panton en février.
Un sprinteur en difficulté
Usain Bolt, souvent qualifié de l’homme le plus rapide du monde, a marqué l’histoire de l’athlétisme avec ses exploits sans précédent. Ses performances sur la piste d’athlétisme sont légendaires : il est le seul sprinteur à avoir remporté des titres olympiques sur 100 mètres et 200 mètres lors de trois Jeux olympiques consécutifs (2008, 2012 et 2016). De plus, son record du monde de 9,58 secondes sur 100 mètres, établi en 2009, reste invaincu. Cependant, malgré ses réalisations sur la piste, Bolt a récemment fait face à une épreuve hors du commun. En janvier 2023, il a découvert que la valeur de son compte chez Stocks & Securities Limited (SSL) avait chuté de manière dramatique, passant de 12,7 millions de dollars en octobre 2022 à seulement 12 000 dollars.
Cette découverte choquante est survenue suite à une alerte de Jean-Ann Panton, la femme désormais accusée d’avoir orchestré une fraude massive affectant Bolt et de nombreux autres clients de SSL. Elle a admis avoir « utilisé divers mécanismes pour prendre de l’argent aux clients » et « créé de fausses déclarations à fournir aux clients reflétant ce qu’ils devraient avoir sur leurs comptes et non la somme qu’ils avaient réellement ». L’ampleur de la fraude est stupéfiante, impliquant des sommes estimées à plus de 700 millions de dollars.
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