Le président turc Recep Tayyip Erdogan continue d’empêcher l’entrée de la Suède au sein de l’Otan. Depuis plus d’un an, l’homme fort d’Ankara impose des conditions à satisfaire avant d’accepter l’adhésion de ce pays au sein de l’Alliance militaire. A quelques jours du prochain grand rassemblement des membres de cette organisation, le président turc est de nouveau revenu à la charge et a noté qu’il ne compte pas donner une suite favorable à la requête de ce pays scandinave. « La Suède a des attentes, mais cela ne signifie pas que nous les satisferons », a déclaré Recep Tayyip Erdogan, il y a quelques jours.
Pour le chef de l’État turc, il faudra d’abord que la Suède collabore. Cette situation témoigne en effet du rôle que joue particulièrement la Turquie de Recep Tayyip Erdogan au sein de l’Alliance. Malgré les appels de Jens Stoltenberg au début du mois de juin, Ankara est resté ferme sur sa décision de ne pas ratifier l’adhésion de la Suède. Elle attend toujours la satisfaction de ses exigences avant de donner suite à la requête de ce pays.
La Turquie n’a toujours pas digéré le fait que la Suède ait autorisé une manifestation durant laquelle le Coran a été brûlé. En janvier dernier, le président turc avait lancé des propos forts à l’endroit de la Suède. « Ceux qui permettent un tel blasphème devant notre ambassade ne peuvent plus espérer notre soutien pour leur adhésion à l’Otan » a lâché le leader turc. « Si vous aimez tellement et protégez les membres d’organisations terroristes et les ennemis de l’islam, alors nous vous conseillons de leur demander à eux de soutenir la sécurité de vos pays », a-t-il poursuivi.
Laisser un commentaire