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Algérie: les grandes annonces de Tebboune depuis la Russie

Abdelmadjid Tebboune (Photo DR)

Depuis la scène du Forum économique algéro-russe à Moscou, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a exposé des plans ambitieux pour l’avenir de l’économie algérienne. Se dirigeant vers une nouvelle ère de diversification économique, Tebboune a révélé que l’Algérie canalise les recettes provenant du gaz et du pétrole pour stimuler d’autres secteurs de l’économie, tels que les énergies renouvelables, l’agriculture, l’industrie manufacturière, le tourisme et les technologies de l’information et de la communication.

Parmi les annonces majeures, le Président a souligné l’avancement de 1450 projets industriels en cours de réalisation. De plus, il a déclaré que l’objectif pour 2023 est de presque doubler les exportations hors hydrocarbures, qui se sont élevées à 7 milliards de dollars l’année dernière, pour atteindre 13 milliards de dollars. Ces initiatives marquent un tournant significatif pour l’Algérie qui cherche à se libérer de sa dépendance aux hydrocarbures.

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Tebboune a également dévoilé un nouveau code d’investissement visant à attirer davantage d’opérateurs étrangers et locaux. Il offre des avantages fiscaux sans précédent et une simplification des procédures administratives. Ce code fait suite à la loi sur les entreprises énergétiques étrangères introduite en 2019, qui a entraîné une augmentation notable des investissements étrangers dans le secteur des hydrocarbures.

Cependant, le Président a également reconnu les défis persistants, y compris les obstacles auxquels sont confrontés les projets d’investissement. Dans ce contexte, Tebboune a souligné l’urgence d’accélérer ces efforts, car les clients du gaz algérien se tournent de plus en plus vers les énergies renouvelables. Malgré les défis, ces annonces audacieuses depuis la Russie indiquent une détermination claire à changer le visage de l’économie algérienne et à la préparer à un avenir post-hydrocarbures.

Une réponse

  1. Avatar de (@_@)
    (@_@)

    L’Algérie a les moyens financiers de ce changement (gaz, pétrole).

    A t-elle les moyens politiques ? Organisationnels (facteur humain) ? Ceux de passer par dessus des décades de dépendance aux ressources gazières, pétrolières.

    On verra…

    Je note que ce qui était suggéré au Bénin depuis près de 5 ans : préférence des investissements à une politique d’emprunts par endettement de l’état, est adopté un peu partout sur le continent.

    C’est dommage, ça fait moins d’investisseurs disponibles pour le Bénin.

    Nul doute qu’ils iront d’abord au plus juteux. Enfin bref…

    \\\\ ///
    (@_@)

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