En réaction à la récente tentative de rébellion menée par le chef du Groupe Wagner, Evgueni Prigojine, le président russe, Vladimir Poutine, a adressé une offre inédite aux combattants de l’organisation paramilitaire. Poutine, dans un discours télévisé, a reconnu le patriotisme des combattants Wagner qui sont restés fidèles et loyaux, leur proposant trois alternatives pour l’avenir. Ces options comprennent l’opportunité de poursuivre leur service en signant un contrat avec le ministère de la défense, de rentrer chez eux, ou de partir pour la Biélorussie.
Selon Poutine, l’Occident et l’Ukraine voulaient une effusion de sang qui a finalement été évitée. Les mots de Poutine ont été dithyrambiques, soulignant le patriotisme et l’unité du peuple russe face à la crise. L’offre de Poutine s’adresse aux « combattants de Wagner qui n’ont pas participé à l’effusion de sang fratricide« . Le sort de Prigojine, cependant, reste incertain. Attendu en République de Biélorussie, aucune information précise sur le moment de son départ ni sur sa localisation actuelle n’a été divulguée.
La réaction internationale à ces événements a été variée. Les dirigeants occidentaux, dont le président français Emmanuel Macron et le secrétaire d’État américain Antony Blinken, voient la rébellion comme une indication de « fissures réelles » dans le régime russe. Pendant ce temps, la Chine a exprimé son soutien à la Russie, qualifiant la mutinerie d’ »affaire intérieure ». Sur le front ukrainien, le conflit continue malgré les troubles internes en Russie, soulignant une fois de plus la complexité de cette crise régionale.
Laisser un commentaire