Il s’appelle Tom Stuker et il a 69 ans. En 1992, ce patron d’un cabinet de conseil en vente de voitures a eu la géniale idée de débourser la somme de 290 000 dollars pour voyager à vie à bord de la compagnie aérienne, United Airlines. En une trentaine d’années, Tom Stuker a parcouru 37 millions de kilomètres, un record qui était détenu jusque là par les astronautes de la mission Apollo 1 (1,5 million de kilomètres). Les chiffres donnent le tournis et ils font du sexagénaire une véritable superstar aux États-Unis. En effet, pour la seule année 2019, il a effectué 373 vols et parcouru 2,3 millions de kilomètres.
Tom Stuker affirme voler entre 200 et 250 jours par an. En temps normal et selon ses heures de vol, le sexagénaire aurait dû payer 2,44 millions de dollars s’il n’avait pas anticipé les choses en 1992. Pour joindre l’utilité à l’agréable, ce grand voyageur a touché le jackpot en accumulant un nombre incroyable de bonus, offerts par les compagnies aériennes. C’est ainsi qu’il obtiendra des réductions sur ses séjours, ainsi que des cartes cadeaux dans de grandes enseignes. La compagnie United Airlines a fait de Tom Stuker une sorte de mascotte et l’a même surnommé le « Elvis des transports aériens ». La compagnie avait organisé une fête en son honneur lorsqu’il a dépassé les 20 millions de miles. Son statut lui offre de nombreux avantages comme le fait d’avoir accès gratuitement à des palaces dans le monde entier, aux meilleurs restaurants de la planète et à de magnifiques croisières.
Tom Stuker est une légende qui a à son actif 21 millions de miles aériens. 2019 reste l’une de ses années les plus remplies avec 10 millions de miles aériens. Avec les bénéfices qu’il engrange, le sexagénaire fait profiter tous ces proches. Cependant, certains militants écologiques pointent du doigt le fait qu’avec ses nombreux voyages en avion, monsieur Stuker participe à la pollution de l’environnement. Voici la réponse de l’américain. : « Ce serait beaucoup plus pertinent si je volais en jet privé. Ceux qui les utilisent pourraient aider l’environnement bien plus que moi s’ils volaient sur des lignes commerciales »
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