La France et l’Algérie entretiennent une longue histoire tumultueuse du fait notamment de la colonisation. L’héritage de cette période a laissé des traces profondes dans les relations entre les deux pays. En 2020, Emmanuel Macron avait eu à dire que les autorités algériennes font recours à une rente mémorielle envers la France pour justifier les problèmes auxquels est confronté le peuple algérien. Cette sortie de Macron avait provoqué l’ire des premiers responsables algériens. Nous n’étions pas loin d’une crise diplomatique majeure entre les deux pays.
Au fil du temps, les autorités françaises ont entrepris diverses actions pour apaiser les tensions avec Alger. Un climat de confiance s’est alors rétabli entre les deux parties même s’il ne faut pas encore trop s’avancer dans ce dossier. Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune est annoncé en France au Printemps prochain. Au cours d’un récent entretien médiatique, l’ex-président français, Nicolas Sarkozy a appelé Emmanuel Macron de ne pas essayer de « bâtir une amitié artificielle » avec les dirigeants algériens. Selon Sarkozy, les autorités algériennes utilisent la France comme le bouc émissaire parfait afin de cacher leurs propres limites.
« N’essayons pas de bâtir une amitié artificielle avec des dirigeants algériens qui utilisent systématiquement la France comme bouc émissaire pour masquer leurs propres défaillances et leur déficit de légitimité. Ils la refuseront toujours. Ils ont trop besoin de détourner l’attention de l’échec dans lequel ils ont plongé leur pays en accusant régulièrement la France de tous les maux » a notifié l’ancien locataire du palais de l’Élysée qui s’inquiète également d’une possible dégradation des relations avec le Maroc.
Rappelons que depuis des décennies, le Maroc et l’Algérie entretiennent des relations très difficiles. « Ce tropisme nous éloigne du Maroc. Nous risquons de tout perdre. Nous ne gagnerons pas la confiance de l’Algérie, et nous perdons celle du Maroc » a conclu Nicolas Sarkozy.
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