Une nouvelle escalade dans les relations déjà tendues entre la Chine et le Japon est survenue récemment, suite à la décision de Tokyo de déverser des eaux usées traitées mais radioactives dans l’océan depuis la centrale nucléaire de Fukushima. Cette initiative a provoqué une réaction enflammée de la part de Pékin, entraînant l’interdiction totale des produits de la mer en provenance du Japon sur le marché chinois. La controverse a débuté avec la libération de l’eau traitée de Fukushima, une mesure que le Japon a défendue comme une nécessité pour résoudre l’espace limité dans la centrale nucléaire désaffectée.
Cependant, cette décision a suscité des critiques intenses de la part de nombreux acteurs, y compris des consommateurs et des pays voisins. La Chine s’est rapidement exprimée, qualifiant l’action japonaise d’« acte égoïste et irresponsable », ce qui a exacerbé les tensions déjà existantes entre les deux puissances asiatiques. En réponse, la Chine a décidé de frapper fort en interdisant tous les fruits de mer en provenance du Japon. Cette interdiction, imposée par le service des douanes chinois, pourrait potentiellement toucher d’autres produits océaniques tels que le sel marin et les algues.
Cette décision drastique vise à prévenir tout risque de contamination radioactive dans la chaîne alimentaire chinoise, une préoccupation majeure pour le gouvernement chinois. Le département des douanes chinois a expliqué que cette mesure était essentielle pour protéger la santé des consommateurs chinois. Selon eux, les eaux contaminées pourraient présenter un danger potentiel pour la sécurité alimentaire, ce qui justifie l’interdiction totale des produits de la mer en provenance du Japon. Pékin a clairement indiqué que la sécurité alimentaire de ses citoyens était sa priorité absolue et qu’il ne prendrait aucun risque à cet égard.
En réponse à ces développements, le Japon maintient sa position selon laquelle la libération des eaux traitées est nécessaire et sécuritaire. Pendant ce temps, la société d’électricité publique Tokyo Electric Power Company (TEPCO) a confirmé que le processus de déversement avait commencé conformément au calendrier prévu. Pour rappel, un total de 7 800 mètres cubes doit être déversé sur une période de 17 jours selon le programme initial.
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