Présidentielles au Sénégal : la stratégie de Sonko pour participer au scrutin

Photo : pastef.org/

En 2024, les Sénégalais seront appelés aux urnes afin de désigner le prochain président de la République. Pour de nombreux observateurs, il s’agira de l’une des élections présidentielles les plus indécises de l’histoire du Sénégal. Il ya quelques jours, Macky Sall avait désigné Amadou Ba comme son dauphin à la présidentielle. L’actuel Premier ministre du pays de la Teranga sera celui qui va porter les espoirs du parti au pouvoir. Homme très discret, il est réputé pour sa rigueur au travail.

Plusieurs personnalités politiques ont annoncé ou ont l’intention d’annoncer leur candidature. Idrissa Seck, le leader du parti Rewni va tenter une nouvelle fois sa chance de briguer la magistrature suprême. On serait tenté de dire que c’est maintenant ou jamais pour le natif Thiès. Khalifa Sall et Karim Wade sont également annoncés comme de sérieux challengers à la succession de Macky Sall. Une autre personnalité politique cristallise actuellement les attentions à l’approche de la présidentielle. Il s’agit d’Ousmane Sonko, chef de file du PASTEF.

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Voilà plusieurs mois maintenant que l’homme de 49 ans a des démêlés avec la justice. Incarcéré depuis juillet pour appel à l’insurrection, Ousmane Sonko avait initié une grève de la faim pour dénoncer la cabale dont il se dit être victime. Début septembre l’opposant avait décidé de mettre fin à sa grève de la faim. Vu sa situation actuelle, Ousmane Sonko pourra-t-il participer à la prochaine présidentielle ? Pour le moment, aucun scénario n’est figé. Selon des informations émanant de la presse sénégalaise, Sonko a déjà élaboré un plan pour espérer être candidat en 2024.

En outre, celui qui est arrivé en troisième position lors des élections de 2019 compte réunir le maximum de parrainage afin de faire pression sur le Conseil constitutionnel. La stratégie consistera à rassembler des parrainages citoyens avec le nom d’Ousmane Sonko figurant sur les fiches. Ces fiches seront par la suite distribuées aux quatre coins du Sénégal.

Avec un nombre important de parrainages, nul doute que cela va peser dans la balance et cela va constituer un paramètre décisif dans la participation de l’opposant à la présidentielle. Cette stratégie va-t-elle porter ses fruits ? Nul ne peut se prononcer pour l’instant. À noter que la collecte de parrainages débute officiellement le 27 septembre prochain. Il ne reste plus que trois mois avant 2024 et dans ce laps de temps, beaucoup de choses peuvent encore se produire, car en politique, rien n’est vraiment acquis.

2 réponses

  1. Avatar de Carl
    Carl

    Humanisez vous

  2. Avatar de Sonagnon
    Sonagnon

    Je ne sais pas si c’est la jeunesse ou un manque de maturité politique qui caractérise Sonko.
    Ça a été la même erreur commise par Gbagbo en Côte d’Ivoire.

    Il y a des pays clés en Afrique que pour rien au monde, à moins d’une confrontation militaire, la France ne cédera pas !!!
    Vous avez vu la récupération de la situation au Gabon ??? Ça c’est un bon coup d’état, on peut discuter avec ces putchustes.

    Le Niger fait partie de ces pays clés, c’est pourquoi la CEDEAO à travers certains chefs, est manipulée.
    Il faut être renard pour reconnaitre les pièges et Lion pour effrayer les loups (Machiavel) .
    Cette citation, je la recommande aussi à Kémi Séba, si non, il va se faire manger tout cru !!!

    Aux militaires du Mali, du Burkina et du Niger, même si je partage la justesse de leur combat, il faut qu’ils mettent de l’eau dans leur vin.
    Qu’ils se rappellent tout simplement de Ahmed Sékou Touré, pour éviter la politique spectacle, on veut des résultats.

    La France reste un mal nécessaire, sachons comment s’en accommoder pour renégocier des partenariats gagnants gagnants.

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