USA: un nombre préoccupant d’espions russes dans le pays selon le FBI

Les autorités américaines continuent d’exprimer leurs inquiétudes quant à la présence significative d’agents de renseignement russes sur leur territoire. Le directeur du FBI, Christopher Wray, a mis en lumière l’empreinte persistante de l’espionnage russe lors d’un événement au International Spy Museum à Washington, DC. Selon lui, malgré les efforts pour les identifier et les expulser, le nombre d’espions russes aux États-Unis demeure préoccupant.

Wray a également mis en exergue les « cut-outs », des individus servant d’intermédiaires entre les agents. À titre d’exemple, un ressortissant mexicain a été arrêté en 2020 pour avoir prétendument aidé les efforts de renseignement russes. Le directeur a également évoqué les activités russes en Ukraine, soulignant les liens entre les espions en action aux États-Unis et ceux impliqués dans des activités en Ukraine.

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Des tensions datant de la guerre froide

Depuis la Guerre froide, les États-Unis ont dû faire face à des espions russes sur leur sol. Avec l’escalade des tensions ces dernières années, le nombre d’espions identifiés a augmenté. Par exemple, en 2018, les États-Unis ont expulsé 60 diplomates russes identifiés comme agents de renseignement. De plus, plusieurs affaires récentes ont mis en lumière des opérations d’influence orchestrées par le Kremlin, ainsi que des tentatives d’espionnage ciblant des entreprises spatiales américaines.

Les experts estiment que la Russie a adapté ses méthodes d’espionnage, surtout après la mise à jour d’une unité secrète de l’agence de renseignement russe, le GRU. Cette unité aurait été compromise après la découverte que ses agents possédaient des passeports issus du même bureau, avec des numéros de série similaires. Cette révélation a rendu ces agents inopérants, obligeant la Russie à activer d’autres ressources, augmentant ainsi le risque de détection.

Bien que les États-Unis aient progressé dans la réduction de la présence d’espions russes, il est clair que la menace persiste. Certains experts estiment même que les découvertes récentes ne sont que la partie émergée de l’iceberg, suggérant que d’autres agents opèrent toujours dans l’ombre, à l’affût d’opportunités pour servir les intérêts de leur pays d’origine.

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