La genèse du conflit israélo-palestinien remonte à la fin du XIXe siècle, période marquée par le mouvement nationaliste sioniste visant à établir un foyer national juif en Palestine. La déclaration Balfour de 1917 et la création d’Israël en 1948, suite à la résolution de l’ONU, ont exacerbé les tensions dans la région. Les conflits subséquents, notamment les guerres de 1948, 1967 et 1973, ont ancré l’animosité et la méfiance entre Israéliens et Palestiniens, rendant la recherche d’une solution pacifique extrêmement complexe.
Un échec américain selon Poutine
Dans le contexte actuel du conflit entre Israël et Gaza, le président russe Vladimir Poutine a manifesté sa désapprobation vis-à-vis de la politique américaine dans la région, lors d’une rencontre au Kremlin avec le Premier ministre irakien. Poutine a évoqué un « échec » manifeste des États-Unis, accentué par leur approche unilatérale des tentatives de résolution, sans chercher des compromis bénéfiques pour les deux parties en conflit. Il a mis en avant la nécessité d’un État palestinien, en conformité avec les résolutions de l’ONU, pour restaurer la paix.
Pour rappel, depuis quelques années, les tensions géopolitiques se sont intensifiées entre la Russie et les États-Unis. Les deux grandes puissances ont souvent des intérêts divergents au Moyen-Orient, et leur rivalité globale peut influencer leurs positions respectives sur le conflit israélo-palestinien. Poutine, en critiquant l’approche américaine, pourrait chercher à renforcer l’influence de la Russie dans la région, tout en proposant une alternative qui, selon lui, pourrait mener à une solution durable.
La solution à deux états
Déjà avant Poutine, la Russie avait exprimé son soutien à la création d’un État palestinien comme solution viable. Sergueï Lavrov, le ministre des Affaires étrangères, avait souligné cette position, affirmant que la Russie, en collaboration avec la Ligue arabe, chercherait à promouvoir la paix. Le conflit actuel a simplement renforcé cette position, avec la Russie se présentant comme un acteur clé pour une résolution pacifique.
En préparation d’une visite du président palestinien Mahmoud Abbas à Moscou, le Kremlin réaffirme son engagement envers une solution diplomatique. Depuis le début des hostilités entre Israël et le Hamas, plusieurs voix, y compris en occident, insistent sur l’importance du dialogue et de l’engagement multilatéral dans la recherche d’une paix durable au Moyen-Orient, tout en offrant une plateforme pour explorer des alternatives au statu quo favorisé par les États-Unis.
La déclaration de Poutine révèle non seulement une divergence d’approches entre la Russie et les États-Unis, mais aussi une volonté de jouer un rôle actif dans la médiation du conflit israélo-palestinien. Dans un climat de tensions géopolitiques croissantes, l’approche russe met en lumière les divergences sur le cas du conflit israélo-palestinien. Pendant ce temps, la guerre en Ukraine se poursuit…
Laisser un commentaire