L’espace est désormais un terrain de conquête pour toutes les nations du monde. Les grandes puissances traditionnelles mobilisent d’importants moyens pour conquérir l’espace, car une partie de notre avenir s’y joue. Les pays comme les États-Unis, la Chine, le Japon, l’Inde, la France, l’Angleterre, la Corée du Sud possèdent quelques-uns des programmes spatiaux les plus ambitieux de la planète. Cependant, d’autres nations moins avancées essayent de rattraper leur retard.
Les pays africains notamment élaborent diverses stratégies pour se positionner dans la conquête de l’espace. C’est le cas du Sénégal. Dans son plan Sénégal Émergent (PSE), le président Macky Sall a fait du spatial une priorité. Le PSE a permis de mettre en œuvre plusieurs projets innovants. Cette année par exemple, une agence d’études spatiales a vu le jour dans le pays de la Teranga. Rappelons qu’il n’y a qu’une vingtaine d’agences de ce type en Afrique. C’est dans ce contexte, que Dakar, la capitale sénégalaise a abrité du 24 au 26 octobre la première édition du Forum international Union africaine-Union européenne sur le dialogue spatial.
À travers cet évènement, le Sénégal a pour ambition de devenir un acteur majeur du spatial en Afrique. Les nations ouest-africaines sont de plus en plus conscientes de l’importance du spatial dans les processus de développement. Dans la zone Afrique de l’Ouest, deux pays multiplient les initiatives pour se positionner dans le domaine de l’espace. Il s’agit de la Côte d’Ivoire et du Sénégal. Il ya quelques mois, la Côte d’Ivoire avait accueilli le forum africain sur l’espace qui a offert la possibilité à Abidjan de créer un cadre favorable au renforcement du spatial.
Dakar se prépare à tenir un évènement majeur avec la rencontre Union africaine-Union européenne. Maram Kairé, le directeur de l’agence sénégalaise d’études spatiales (Ases) a livré son enthousiasme suite à la tenue du forum international. Monsieur Kairé s’est exprimé en ces termes : « Il s’agit d’un fort moment de communion. Il faut montrer non seulement que le Sénégal a pris la décision d’être parmi les nations spatiales, mais également que nous devons communiquer massivement pour expliquer aux populations ce que le spatial apporte en termes d’applications. »
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