Ces dernières années, le Bénin a adopté une diplomatie proactive et résolument offensive, soutenue par une rhétorique bien construite, visant à faire du pays une terre d’opportunités propice aux investissements étrangers. Cette dynamique, entamée sous la direction du ministère des Affaires étrangères dirigé par Olushegun Adjadi Bakari, se maintient et s’intensifie. Lors de son intervention, au cours de la rencontre au Royal institute of international affairs, institut de réflexion basé à Londres en Angleterre, le chef de la diplomatie béninoise a particulièrement mis en avant le faible niveau de risques associés aux investissements sur le marché africain.
Elles viennent pour des « contrats Epc »
Dans cette dynamique, il a donné l’exemple du Bénin, qui a travaillé activement à améliorer de manière significative le climat des affaires dans le pays. Le chef de la diplomatie béninoise a notamment rappelé que les sociétés étrangères viennent dans le pays pour des « contrats Epc », soulignant qu’elles ne veulent pas investir dans le but de créer des emplois.
« Et plusieurs fois, nos amis américains et européens nous disent que nous regardons du côté de la Chine assez souvent, mais dans les faits, c’est parce que les Chinois parlent le même langage que nous aujourd’hui. Je pense que les États-Unis et l’Europe devraient changer de point de vue par rapport à l’Afrique » a-t-il indiqué.
Pour le ministre Olushegun Adjadi Bakari, il faut que les investisseurs étrangers changent leur ancienne perspective de l’Afrique. D’après lui, ces derniers doivent penser qu’ils viennent en Afrique pour gagner de l’argent. Par ailleurs, s’appuyant sur l’histoire, il a fait remarquer « qu’il y a très peu de projets, de pourcentages de projets qui échouent en Afrique ou sont en difficulté en Afrique. C’est vraiment très bas ».
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