Depuis l’avènement de la crise russo-ukrainienne, il s’est opérée une sorte de bouleversement géopolitique à l’échelle mondiale. Une grande partie de l’occident avec les États-Unis en tête s’est alignée derrière l’Ukraine. La Russie, quant à elle, compte ses alliés sur le bout des doigts. Les alliés du Kremlin sont rares, mais ils disposent d’un ensemble de ressource très précieux qui est indispensable dans la poursuite des conflits à long terme.
Des nations comme la république islamique d’Iran et la Corée du Nord soutiennent ouvertement Moscou. La Chine, partenaire de longue date de la Russie, préfère adopter une posture de neutralité. En septembre dernier, le dirigeant nord-coréen, Kim Jong Un, a effectué une visite hyper médiatisé en Russie. Sa rencontre avec Vladimir Poutine a cristallisé l’attention des dirigeants de la planète. Des sources concordantes affirment que les deux pays ont considérablement renforcé leur coopération militaire.
Des actes concrets auraient même déjà été posés dans ce sens. Sans aucun doute, L’axe Pyongyang-Moscou est plus fort que jamais. Le rapprochement entre la Russie et la Corée du Nord dans le domaine militaire n’est pas vu d’un bon œil par le président français Emmanuel Macron. Ce lundi 20 novembre, le locataire du palais de l’Élysée a eu un entretien téléphonique avec son homologue Xi Jinping.
Emmanuel Macron dira au leader chinois qu’il est très inquiet suite au rapprochement militaire entre la Russie et la Corée du Nord. D’après l‘Élysée, Macron a notifié à Xi Jinping que la posture combinée de la Russie et de la Corée du Nord représente une menace pour la stabilité de l’Europe dans un contexte de conflit en Ukraine. Ainsi, par sa proximité avec Moscou, Emmanuel Macron demande à la Chine de jouer les médiateurs dans le but d’éviter de nouvelles escalades.
En effet, Pékin qui a choisi de demeurer neutre dans le conflit russo-ukrainien, est en mesure de discuter avec les deux camps. La France appelle Xi Jinping à peser de tout son poids pour amener les deux belligérants à se parler de façon franche et dégager un plan de négociation. Xi Jinping a déjà eu à s’entretenir avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, c’était durant le premier semestre de l’année 2023.
Cela n’a pas permis d’apaiser les tensions avec Moscou, mais on a constaté que la Chine pouvait endosser le costume de médiateur. Alors qu’on s’apprête à entrer dans la deuxième année du conflit en Ukraine, tout porte à croire que l’occident est plus que favorable à une solution négociée. Si la Chine s’investit de tout son poids, il y a des motifs d’espérer comme le souhaite Emmanuel Macron.
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