Dans un contexte de bouleversements géopolitiques au Sahel, la récente prise de la ville de Kidal par les forces armées maliennes (FAMa) marque un tournant significatif. Cette ville, anciennement sous le contrôle de groupes séparatistes, symbolise un enjeu majeur pour la souveraineté de l’État malien. L’annonce de cette avancée a été faite par l’état-major des armées maliennes, illustrant l’impact de cette opération dans la région.
Le président de la transition malienne, Assimi Goïta, a souligné l’importance de cette conquête. Faisant allusion à la résolution 2690 (2023) des Nations unies, il a mis en avant le courage et la détermination des FAMa. Cette victoire s’inscrit dans une démarche plus large de restauration de l’intégrité territoriale du Mali, en adéquation avec les résolutions du Conseil de Sécurité des Nations unies.
Le président burkinabè admiratif
De son côté, le président burkinabè, Ibrahim Traoré, allié du Mali, n’a pas manqué d’exprimer son admiration et son soutien envers Goïta et son gouvernement. Saluant la vision et l’engagement du président malien pour un Mali libre et souverain, Ibrahim Traoré a souligné sur twitter l’importance de cette victoire dans la lutte contre le terrorisme et pour le développement du Sahel. Il a rendu un vibrant hommage au peuple malien et à ses forces armées pour leur intrépidité, offrant ainsi un message d’espoir pour l’avenir de la région.
L’offensive des FAMa a été décisive pour cette prise stratégique. Cette avancée, illustrée par le déploiement d’appareils militaires dans la ville, représente un changement notable dans l’équilibre des pouvoirs dans la région.
La reprise de Kidal par les FAMa sous le leadership d’Assimi Goïta est un événement majeur dans l’histoire récente du Mali et de la région du Sahel. Elle symbolise non seulement une victoire militaire, mais aussi une avancée vers l’unité, la stabilité, et le développement prônée par les nouveaux dirigeants maliens. Les déclarations d’Ibrahim Traoré soulignent l’importance de la relation entre les deux pays et la solidarité face aux défis sécuritaires communs.
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