Un tribunal iranien a rendu un verdict retentissant concernant l’assassinat du général Qassem Soleimani, condamnant le gouvernement américain à verser près de 50 milliards de dollars de dommages et intérêts. Cette décision fait suite à la mort du commandant de la force Al-Qods en janvier 2020 lors d’une frappe de drone américaine à Bagdad, une action qui avait provoqué une escalade de tensions entre les deux nations.
Le tribunal a identifié 42 personnes et entités, parmi lesquelles l’ancien président américain, le républicain Donald Trump et des hauts responsables de son administration, comme étant responsables de cet acte. Cette condamnation historique survient près de quatre ans après l’événement qui a secoué les relations déjà tendues entre l’Iran et les États-Unis.
«A la suite de la plainte déposée par 3318 compatriotes de tout le pays (…), un tribunal de Téhéran a condamné le gouvernement américain à payer un total de 49 milliards et 770 millions de dollars au titre des dommages moraux et matériels», a indiqué l’agence de l’Autorité judiciaire Mizan Online.
L’incident initial avait été justifié par l’administration Trump comme une réponse aux attaques contre les intérêts américains en Irak. Cela avait déclenché une série de représailles, notamment des tirs de missiles par l’Iran sur des bases abritant des soldats américains en Irak. Depuis plusieurs années, la tension entre l’Iran et le pays de l’Oncle Sam est palpable et se renforcent un peu plus de jour en jour avec leurs divergences sur plusieurs sujets.
L’annonce de cette condamnation survient à un moment de vives accusations croisées entre Téhéran et Washington. L’Iran accuse les États-Unis de complicité avec Israël dans le conflit en cours dans la bande de Gaza contre le Hamas, un mouvement soutenu par l’Iran. En retour, les États-Unis accusent l’Iran de soutenir des groupes pro-Iran responsables d’attaques contre leurs troupes déployées en Irak et en Syrie.
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