La Russie aurait-elle utilisé une super-arme en Ukraine ? Selon le ministère de la Défense du Royaume-Uni, la réponse est oui. C’est en tout cas ce qu’a annoncé le compte X (anciennement Twitter) du ministère, selon lequel un missile balistique AS-24 KILLJOY a été lancé par les forces armées russes le 14 décembre dernier.
Selon les informations distillées par le compte X du ministère de la Défense du Royaume-Uni, ce missile d’un nouveau genre (également connu sous une autre dénomination : Kh-47M2 Kinzhal) est un missile à capacité nucléaire qui dispose d’une portée oscillant entre 1.500 et 2.000 km environ.
Un missile KILLJOY utilisé par la Russie, en Ukraine ?
Si son utilisation reste rare, elle n’est pas inédite. Selon divers services de renseignement, le KILLJOY aurait été utilisé une première fois au mois d’août 2023. Si on ne sait pas à quelle fin, il est possible qu’ici, ce soit un aérodrome militaire qui ait été visé par les forces armées russes. Une annonce qui ne surprend toutefois pas les observateurs.
En effet, il y a quelques semaines, Jens Stoltenberg a annoncé que la Russie avait entamé une période de stockage de missiles, pour les utiliser tout au long de l’hiver. Des missiles qui pourraient servir, selon toutes vraisemblances, à attaquer des zones militaires et infrastructures capitales pour le commandement de Kiev, qui sont situées dans des zones civiles, en recul du front.
Un super-missile, toujours en rodage ?
Ce missile, prouesse technologique, est considéré par le président Poutine, comme étant l’une des six “supers-armes” russe. Pouvant atteindre Mach 10, le KILLJOY est aujourd’hui utilisé pour cibler des zones bien défendues par les forces ukrainiennes même si, à terme, cela pourrait évoluer (tout dépendra de la doctrine mise en place par la Russie). Un missile toujours en cours de rodage qui, selon le renseignement britannique, aurait manqué plusieurs de ses cibles.
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