Dans un récent rapport de la Commission européenne, Marseille a été désignée comme la troisième ville la plus sale et l’une des moins sûres d’Europe, une révélation qui met en lumière les défis auxquels est confrontée la deuxième ville de France. Alors que l’étude a englobé diverses agglomérations du continent, allant d’Antwerp à Zürich, c’est la cité phocéenne qui s’est particulièrement distinguée pour les mauvaises raisons, notamment en termes de propreté et de sécurité. Selon les résultats d’un sondage auquel ont participé 71.153 personnes, seulement 22 % des Marseillais se disent satisfaits de la propreté de leur ville, un taux bien inférieur à celui d’autres villes européennes.
La perception de la sécurité à Marseille est également alarmante, avec seulement 43 % des résidents se sentant en sécurité lorsqu’ils se promènent seuls la nuit. Cette donnée place Marseille juste derrière Rome et Athènes dans le classement des villes européennes où le sentiment d’insécurité est le plus prégnant. Ce constat est d’autant plus frappant que des villes telles que Copenhague, Oviedo et Ljubljana affichent des taux de satisfaction en matière de sécurité nocturne avoisinant les 87 %.
Au-delà des problématiques de sécurité et de propreté, le rapport souligne également des disparités significatives au sein même de la France. Par exemple, la différence de satisfaction concernant la propreté entre Rennes (75 %) et Marseille (22 %) révèle un écart notable de perception au sein du pays, illustrant une hétérogénéité marquée en termes de qualité de vie au sein des villes françaises.
En dépit de ces défis, il est important de souligner que le rapport de la Commission européenne repose sur la perception des habitants, et non sur des évaluations objectives. Ainsi, bien que ces résultats soient préoccupants, ils offrent également à Marseille et à ses responsables une occasion de comprendre les préoccupations des résidents et de travailler à l’amélioration de la qualité de vie dans la ville.
Le rapport met en évidence la nécessité pour Marseille d’adresser ses problèmes de propreté et de sécurité afin de remonter dans le classement des villes européennes où il fait bon vivre. Cela nécessitera un effort concerté de la part des autorités locales, des citoyens et des différentes parties prenantes pour inverser la tendance et améliorer l’image de la ville tant au niveau national qu’international.
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