25 ans après le décès de l’ancien archevêque de Cotonou, Mgr Isidore de Souza, l’Institut des Artisans de Justice et de Paix (Iajp/C.o) s’est rappelé l’homme qui a eu l’idée de sa création. Par le biais d’une conférence de presse, les responsables de cette structure chargée de vulgariser la doctrine sociale de l’Église ainsi que d’autres personnalités ayant côtoyé le prélat ont entretenu les hommes des médias sur ce qu’il a été.
« Mgr Isidore de Souza : Précurseur de l’Iajp/Co et semeur de l’espérance démocratique au Bénin ». C’est du moins le thème autour duquel la conférence de presse de ce mercredi 13 mars, marquant le 25ᵉ anniversaire de décès de l’homme de Dieu, a eu lieu. Cette rencontre avec les hommes des médias s’est tenue en deux panels. Le premier a été animé par le père Arnaud Eric Aguénounon entouré de la ministre Marina d’Almeida Massougbodji et du professeur Théodore Holo. Les panélistes ont tour à tour rappelé les qualités connues à l’homme et ce qu’il a apporté à la nation béninoise.
L’ancienne ministre de la Santé, professeur Marina d’Almeida Massougbodji, s’est souvenue quant à elle des conditions dans lesquelles elle a rencontré l’illustre disparue. Elle indique, en effet, qu’elle était la cardiologue du prélat. Elle rappelle que, Mgr Isidore de Souza a mené une longue bataille pour la santé des populations. « Il s’est battu pour la dignité humaine. Il s’est battu contre la pauvreté. Mgr de Souza a été le pilier de la santé des années 1990 jusqu’en 2001 », a reconnu la femme politique, très proche de l’homme de Dieu.
Le professeur Théodore Holo pour sa part, s’est attardé sur le rôle de premier plan joué par le prélat à la Conférence Nationale des Forces Vives de la Nation. Pour l’ancien président de la Cour Constitutionnelle qui avait collaboré avec l’ancien archevêque de Cotonou, deux mots définissent l’homme. Il était, selon lui, un homme de dialogue et un homme de paix. Cette séance a été également l’occasion pour les responsables de l’Institut des Artisans de Justice et de Paix (Iajp/C.o) de rappeler que la création de l’institut est liée à l’attachement de Mgr Isidore de Souza à la vulgarisation de la doctrine sociale de l’Église. Aussi, le père Raymond Goudjo, directeur fondateur de l’institut, est-il revenu sur les premières discussions ayant abouti à sa création. Pour le père Arnaud Eric Aguénounon, l’institut qu’il dirige voudrait projeter « un regard fraternel, filial, mais aussi une analyse sur la vie de l’homme, la personnalité, le frère, le citoyen qu’il constitue ».
Laisser un commentaire