Dans le monde, et notamment en Afrique, on voit s’opérer une importante phase de transition vers l’utilisation des ressources naturelles à disposition. Que ce soit en Afrique du Sud, au Nigéria ou encore au Maghreb, de plus en plus de pays se tournent vers l’éolien ou encore le solaire pour réduire leur dépendance aux énergies polluantes.
Récemment, c’est l’Algérie qui a annoncé qu’elle allait intégrer 3000 MW de solaire dans son parc énergétique. En tout et pour tout, ce sont 19 contrats qui ont été signés entre le gouvernement et des entreprises sélectionnées. Pour l’occasion, le ministre de l’Énergie et des Mines, M. Mohamed Arkab de même que la ministre de l’Environnement et des Énergies renouvelables, Mme Fazia Dahlab, étaient sur place.
Un vaste projet de 3.000 MW confirmé en Algérie
Ce vaste projet se divise en deux grandes parties. La première concerne la réalisation d’un projet solaire photovoltaïque de 2.000 MW, la seconde, d’un projet similaire (mois moins important), de 1.000 MW. Deux projets d’envergure donc, qui démontre là toute l’ambition d’Alger de s’imposer comme étant l’un des leaders africains, mais aussi mondiaux en matière de production d’énergie solaire.
Ces deux projets consistent à créer de nouvelles centrales solaires photovoltaïques. Concernant le programme à 2.000 MW, ce sont 15 nouvelles centrales qui devraient voir le jour un peu partout en Algérie, avec des capacités allant de 80 à 220 MW. Pour le projet à 1.000 MW, ce sont 5 centrales de 50 à 300 mégawatts qui seront installées sur l’ensemble du territoire, de façon à couvrir un maximum de surface.
2035 en ligne de mire
Ces deux programmes s’inscrivent dans le cadre d’un projet d’une plus vaste envergure encore. En effet, Alger a annoncé il y a quelques années, son programme EnR 15.000 MW, avec pour ambition de générer 15.000 MW d’énergie solaire d’ici à 2035. L’annonce de ces 3.000 MW d’énergie naturelle bientôt générée démontre ainsi que ce projet est bel et bien lancé.
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