France: les services secrets craignent particulièrement un scénario catastrophe

Il y a quelques jours, quasiment une semaine, Moscou était frappée par un attentat terroriste qui aura fait des centaines de morts et de blessés. Depuis, partout dans le monde, les gouvernements de pays traditionnellement ciblés par l’État islamique sont sur le qui-vive. USA, Occident, mais aussi Russie évoquent même des attentes aux armes de guerre.

En France notamment, avec la tenue des Jeux olympiques, la question se pose peut-être plus qu’ailleurs. Les services de renseignement semblent d’ailleurs craindre un retour du terrorisme de masse, avec des attaques aux armes lourdes. La question de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques semble d’ailleurs être posée, le contre-terrorisme souhaitant même que le plan initialement prévu soit abandonné.

La France, en alerte « Urgence Attentat »

L’idée qu’un attentat soit perpétré par un commando de trois ou de quatre individus, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture des JO, face aux caméras du monde entier, aurait tout du scénario catastrophe. Et c’est pour cette raison que le gouvernement français souhaite que tout soit mis en place pour éviter les drames. En guise de renfort, les forces armées françaises pourront compter sur la Pologne, qui a annoncé l’envoi de militaire pour aider.

Pour la DGSI (service de renseignements français), l’idée de faire la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques sur la scène, comme c’était initialement prévu, doit être mise de côté, au profit du “Plan B”. Les autorités, elles, suivent d’un œil très attentif les ressortissants turkmènes, kirghiz et kazakh, dont elles assurent que les communautés commencent à sérieusement “grouiller”.

La cérémonie d’ouverture des JO, annulée ?

Reste à convaincre le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin ainsi que le reste du gouvernement. Pour autant, face à une menace réévaluée, il est fort possible que la décision soit prise et annoncée rapidement. Du côté des citoyens français, nul doute que le souvenir douloureux des dernières années (Bataclan, Charli Hebdo, Nice) ne manquera pas de peser dans la balance.