Afrique du Nord: comment la richesse en hydrocarbures crée des problèmes graves

En Afrique, les ressources naturelles sont assez importantes. D’ailleurs, de plus en plus de pays investissent massivement pour pouvoir en profiter. Extraction, production et exportation, qu’il s’agisse du secteur aurifère, de gaz, de pétrole ou d’autres métaux, certains pays, notamment au nord du continent, n’hésitent pas à se positionner comme étant les leaders de demain de leur marché.

Mais cette richesse en hydrocarbures suscite de plus en plus d’inquiétudes, de craintes. En effet, le secteur de l’énergie (notamment l’industrie pétrolière et gazière) est largement considéré par certaines ONG comme Greenpeace, comme étant responsable d’une quantité importante d’émissions de gaz polluant. Résultat, dans tout le nord du continent, de l’Égypte au Maroc, on enregistre une hausse des décès prématurés.

Publicité

Greenpeace pointe du doigt l’impact des hydrocarbures sur le climat

Le rapport Greenpeace, qui fustige l’inaction de certains pouvoirs publics, estime qu’il est toutefois possible d’inverser la tendance et de réduire les cas de maladies ou de décès. Pour cela, des normes juridiques en matière de qualité de l’air doivent être imposées, et surtout, être respectées. Les déchets, eux, doivent être mieux surveillés, mieux gérés et détruits.

Enfin, les gouvernements doivent, peu à peu, se tourner vers des énergies plus propres et moins polluantes (éolien, solaire). L’ONG rappelle que l’objectif est d’atteindre zéro émission de gaz à effet de serre d’ici à 2050. Résultat, il est indispensable, pour le bien-être des populations locales les plus touchées, de mettre fin à la production de ressources comme le pétrole ou le gaz.

L’Afrique du Nord, une région particulièrement touchée

Ce rapport cible notamment l’Algérie et la Libye, qui pratiquent le torchage du pétrole et du gaz. La principale victime de cette pollution, c’est l’Égypte. Le pays est notamment victime d’une très forte pollution atmosphérique aux particules PM2.5. Les pertes, enfin, au niveau régional, entraînent des milliards de dollars de dépenses pour les gouvernements concernés. En bref, pour Greenpeace, tout le monde a à y perdre.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité