Nouvelle frayeur pour les passagers d’un vol Air France. En effet, ces derniers qui avaient quitté Paris pour Los Angeles ont fait part, au bout de 4 heures de vol, d’une forte odeur de “chaud”. Appliquant le principe de précaution, les commandants de bord ont décidé de se poser au Canada.
Air France connaît un nouvel incident. Pour la seconde fois en l’espace de trois jours, la compagnie aérienne française a été forcée d’atterrir en urgence. La raison ? L’un de ses appareils, un Boeing 777-200, dégageait une forte odeur de “chaud” dans la cabine. Les pilotes ont donc tenu à très vite réagir en se posant pour effectuer les premières vérifications qui s’imposent.
Un vol pour les États-Unis, dérouté
L’avion, enregistré sous le sigle Vol AF 021, reliant Paris Charles-de-Gaulle à Los Angeles. Il a finalement été dérouté à Montréal, au Canada. Il s’est posé outre Atlantique aux alentours de 22h15 (heure locale). L’atterrissage a été effectué en présence de pompiers et autres secours, comme l’oblige la procédure en cas de situation d’urgence. Fort heureusement, personne n’a été blessé.
À bord, se trouvaient 315 personnes. Toutes se sont vues proposer des solutions d’hébergement, le temps de passer la nuit. Des vols de remplacement, à J+1 ou J+2 de l’heure d’arrivée initialement prévue, ont aussi été proposés aux personnes concernées. Une annonce qui intervient à peine 48 heures après qu’un vol, à bord d’un Boeing 787-900 d’Air France a été dérouté à Iqaluit, pour le même problème.
Boeing enchaîne les déboires
C’est une nouvelle compliquée pour le groupe Boeing qui accumule les incidents. En quelques jours, un avion-cargo reliant Paris à Istanbul a vu son train d’atterrissage se rompre. Au Sénégal, un Boeing 737/300 a été vu en train de faire une sortie de piste au décollage, blessant 11 personnes. Enfin, plusieurs enquêtes ont été ouvertes au sujet de ses 787 Dreamliner et ses 737 Max.
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