Elon Musk: un nouvel exploit bientôt réalisé par une de ses sociétés

Elon Musk (Al Drago/Bloomberg)

Elon Musk n’est plus à un exploit près. En effet, le milliardaire américain, à la tête de Tesla, Neuralink et SpaceX a annoncé que son entreprise spécialisée dans l’aérospatial, allait bientôt lancer sa toute nouvelle mission, baptisée “Polaris Down”. Une mission qui revêt un caractère exceptionnel.

En effet, cette dernière consiste à réaliser une EVA, une sortie extravéhiculaire, dans l’espace donc. Mais ici, ce ne sont pas des astronautes surentraînés qui vont pouvoir profiter de la vue, mais bien des civils ! C’est un nouveau virage pour SpaceX, qui a notamment fondé sa réputation sur la réalisation de vols spatiaux habités par des astronautes de la NASA, en direction de la station spatiale internationale.

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Un équipage composé de quatre personnes

L’équipage sera composé de quatre personnes, Jared Isaacman, Scott Poteet ainsi que de deux femmes, Anna Menon et Sarah Gillis. Des civils donc, mais qui maîtrisent bien tout ce qui touche au vil et à l’espace. À titre d’exemple, Isaacman est propriétaire d’une société de formation de pilotes d’avion et comptabilité, à lui seul, 7.000 heures de vol. Poteet quant à lui est un ancien pilote de l’US Air Force, et comptabilise plus de 3.200 heures de vol.

Les deux femmes qui vont monter à bord sont, quant à elles, ingénieures chez SpaceX. Sarah Gillis est en charge des opérations spatiales et a travaillé sur diverses missions, dont Demo-2 et Crew-1. Anna Menon, quant à elle, est la fille de Michael J. Smith, astronaute décédé en 86 et ingénieure principale des opérations spatiales. Auparavant, elle était en charge de la salle de contrôle et de sécurité.

Deux objectifs à cette mission privée

Cette mission aura pour but de partir à près de 1.400 kilomètres en orbite (ce qui lui permettrait de battre le record d’altitude orbital détenu depuis Gemini 11, en 66). Le second objectif sera donc de mener à bien une sortie extravéhiculaire à 500km d’altitude. L’occasion de tester les nouvelles combinaisons spatiales, dont le développement a d’ailleurs retardé cette mission privée, de deux ans environ.

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