Le jour du deuil national en Russie, observé pour rendre hommage aux victimes de l’attentat meurtrier au Crocus City Hall de la banlieue de Moscou, cinq étudiants marocains se sont fait remarquer de manière inappropriée. Le massacre, qui a coûté la vie à 143 personnes et a été revendiqué par le groupe djihadiste Daesh, a plongé le pays dans une profonde tristesse. Toutefois, dans la ville d’Astrakhan, ces jeunes ont choisi ce moment de recueillement pour diffuser de la musique à haut volume, perturbant la communauté locale en deuil.
Face à cet acte jugé irrespectueux, les réactions ne se sont pas fait attendre. Des résidents du quartier où les étudiants avaient installé leur magnétophone ont tenté de les raisonner, sans succès. Selon les témoignages recueillis par le site d’information russe Runews 24, non seulement les étudiants ont ignoré les demandes de baisser le volume, mais ils ont également réagi avec moquerie envers ceux qui tentaient de les interpeller.
L’intervention de la police n’a pas tardé, les étudiants ont été arrêtés pour avoir gravement violé l’ordre public. Leur comportement durant une période aussi sensible a mené à des poursuites judiciaires, où ils ont été jugés pour violation de la législation migratoire russe. Cela a abouti à leur comparution devant un juge.
Le verdict a été rapide : reconnus coupables, les étudiants ont écopé d’amendes variant entre 2 000 et 5 000 roubles, soit environ 55 dollars. Cette sanction pécuniaire s’est accompagnée d’une mesure plus sévère, reflétant la gravité de leur inconduite en un jour de deuil national.
Finalement, les autorités russes ont décidé de l’expulsion de ces jeunes hommes vers le Maroc. Avant leur départ, ils ont été placés au Centre de rétention temporaire des étrangers du ministère de l’Intérieur de la région d’Astrakhan. Cette affaire souligne la rigueur avec laquelle les violations de l’ordre public sont traitées en Russie, surtout lorsqu’elles coïncident avec des moments de grande sensibilité nationale.
Laisser un commentaire