Le secteur de la cryptomonnaie, à nouveau face à une situation critique ? Alors que Bitcoin (BTC) bat des records, que le domaine s’institutionnalise (avec notamment l’arrivée des ETF BTC et des ETF ETH), voilà qu’une bourse d’échange japonaise annonce s’être fait hacker. En effet, DMM Bitcoin aurait perdu plusieurs millions de dollars.
En effet, les dirigeants du groupe ont confirmé la fuite de 4.502,9 bitcoins de leur portefeuille numérique, soit près de 285 millions d’euros de valeur fiduciaire. Selon Chainalysis, plateforme américaine spécialisée dans l’analyse crypto, il s’agirait ni plus ni moins que du septième plus gros piratage de l’Histoire de ce secteur. De quoi faire trembler le marché ? La nouvelle n’a, à l’heure actuelle, pas eu d’incidence.
DMM Bitcoin, une plateforme hackée
DMM Bitcoin se montre en effet rassurante dans sa communication. Le groupe a affirmé que l’ensemble des dépôts en BTC des clients sont garantis et que ces derniers ne souffriront d’aucune perte. Une enquête a été ouverte, afin de déterminer comme l’incident a pu se dérouler, mais aussi sur les dommages que cette annonce pourrait avoir sur la plateforme et le consommateur.
De son côté, l’agence des services financiers japonais a, elle aussi, rapidement rebondi, affirmant que toute la lumière devait être faite sur les causes de cet incident. Une bien mauvaise nouvelle pour le secteur de la cryptomonnaie, à l’heure où tout le monde s’attend à ce que les valeurs explosent dans les semaines ou les mois à venir. Mais ce vol n’est rien comparé à certaines des plus folles histoires de hack.
Pas la première plateforme japonaise ciblée
En effet, en 2015, la plateforme japonaise d’échange Mt. Gox était victime du plus gros hack de l’histoire, avec 850.000 Bitcoins de volés. À l’époque, cela représentait 433 millions d’euros, bien plus aujourd’hui (53 milliards et quelques). Coincheck, autre plateforme japonaise, avait aussi été piratée, en 2018 cette fois-ci, pour une perte sèche de 461 millions d’euros.
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