La Russie semble craindre pour la Crimée. En effet, alors que l’Ukraine continue de batailler pour défendre son territoire et qu’elle s’autorise même de détruire certains systèmes de défenses russes en Crimée, Moscou a décidé de réagir. Pour protéger cette région annexée en 2014, le S-500 a été déployé.
En effet, il s’agit du système de défense le plus solide et le plus technologique dont disposent actuellement les forces armées russes. Celui-ci a été disposé à proximité du pont de Kertch, pour le défendre, coûte que coûte, après que plusieurs S-300 et S-400 aient été totalement détruits, au cours des dernières semaines, par les forces armées ukrainiennes, directement soutenues par l’Occident.
Moscou annonce le déploiement d’un S-500
Ce S-500 est un système de batteries de missiles antiaériens très développé. Et son rôle, ici, va être déterminant dans la suite du conflit. En effet, Kiev a promis de détruire le pont de Kertch, qui permet à Moscou d’acheminer ses munitions sur le territoire ukrainien, sans avoir à franchir ses frontières, mais directement par Crimée. S’il venait à être détruit, les forces armées russes pourraient rencontrer certaines difficultés logistiques.
Pour autant, côté ukrainien, ce déploiement du S-500 ne semble pas faire peur. Au contraire même. Selon le chef du renseignement militaire ukrainien (GUR), ce système de défense n’en est qu’au stade expérimental. De fait, le fait qu’il soit utilisé en Crimée tend à démontrer l’urgence de la situation pour les forces armées russes, qui doivent déployer des équipements non-éprouvés pour répondre à leurs besoins.
Une arme encore en phase de test
Et il est fort probable que sa production soit stoppée ou fortement ralentie. Les sanctions occidentales ont fait exploser son coût de production, celui-ci passant de 700 millions à 2.5 milliards de dollars. Aujourd’hui, s’il est effectivement très puissant (il permet d’intercepter et de détruire des missiles balistiques intercontinentaux), la Russie pourrait ne pas en avoir beaucoup à disposition.
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