La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) examine toujours le dossier relatif aux ananas béninois rejetés en France. Ce lundi 22 juillet, l’ancien patron de l’Agence béninoise de la sécurité sanitaire des aliments (ABSSA) ainsi que ses deux (02) co-prévenus ont été entendus par la juridiction spéciale. Ils sont poursuivis pour « contamination chimique » présumée. Mais une fois devant la Justice, l’ancien directeur Épiphane Hossou a rejeté toutes les accusations contre lui.
Il a également remis en cause les accusations du vendeur de l’ananas béninois en France. Il se dit véritablement surpris par la présence de l’éthéphon dans ce produit. Devant les juges de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), il s’est évertué à rappeler les différentes étapes de contrôle de l’ananas avant l’exportation. Se basant sur étapes, il fait savoir qu’il n’est pas possible de retrouver l’éthéphon dans l’ananas. Il regrette l’absence de contre-expertise après l’identification de ce produit dans l’ananas béninois exporté vers la France.
Il indique que l’ananas a purement été détruit. L’ancien directeur de l’Agence béninoise de la sécurité sanitaire des aliments (ABSSA) a également déploré que le distributeur n’ait pas suivi le circuit normal pour procéder aux dénonciations. Sur toute la ligne, le mis en cause a rejeté les accusations qui ont été portées contre sa personne et a fait savoir qu’il n’a eu le temps de mener aucune démarche avant d’être placé en détention. Dans ce cens, les avocats des prévenus ont souhaité une remise en liberté provisoire. Le ministère public n’a ainsi trouvé aucune objection à cette requête. Ils devront tout de même attendre le 5 août prochain pour connaitre la décision du juge.
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