Au Maghreb, le passé de certains politiques est encore bien présent. Et les avantages d’alors, aujourd’hui terminés, donnent lieu à d’importantes décisions. C’est notamment le cas en Algérie ou la décision de nationaliser certaines usines a récemment été prise par l’exécutif.
En Algérie, la décision de nationaliser une dizaine d’entreprises a été prise. Une annonce effectuée par le ministre de l’Industrie et de la Production Pharmaceutique, Ali Aoun. Ce dernier a confirmé que 15 usines “détournées” à l’époque Bouteflika, et ayant appartenu à divers oligarques, avaient été récupérées par l’État. De quoi restaurer les actifs qui avaient alors été détournés.
Une quinzaine d’usines nationalisées
Une série de décisions qui a été prise par le gouvernement, et qui s’inscrit dans le cadre du programme du président Tebboune. L’objectif est effectivement de faire pression pour récupérer une partie des actifs détournés à l’époque. Une quinzaine d’usines a d’ores et déjà été récupérée. Certaines d’entre elles, qui avaient stoppé leurs activités avant de fermer, devraient d’ailleurs être rouvertes.
On pense notamment à l’usine de Fornaka. De 12 hectares, cette dernière a fermé ses portes en 2019 après que tous les travailleurs ont été licenciés. Elle a finalement été transférée aux services de l’État, qui a annoncé sa réouverture prochaine. Une réactivation économique, qui permettra de créer 360 nouveaux emplois et qui pourrait, à terme, donner des idées au gouvernement.
De quoi donner des idées au gouvernement algérien ?
En effet, si le projet venait à s’avérer viable, et ce, de manière assez rapide, alors d’autres projets similaires pourraient rapidement suivre. Ces nationalisations donnent d’ailleurs lieu à de nouveaux partenariats, entre les usines concernées et des groupes annexes, qui fourniront les matériaux nécessaires, permettant de faire vivre l’économie locale, en permettant de nouveaux contrats privés – publics
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