Le Maghreb, en pleine bourre économique. En effet, la région nord-africaine connaît une période faste, marquée par le développement des infrastructures ou encore de projets, notamment en lien avec les hydrocarbures. De quoi attirer le regard d’investisseurs, étrangers notamment.
En bref, Libye, Tunisie ou encore Algérie et Maroc sont des plus attractifs et cela se ressent au niveau des prévisions de croissance. Selon le Fonds Monétaire International, la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord) devrait passer de 1.8% de croissance en 2023 à 2.2% cette année. Pour 2025, les prévisions font état d’une croissance globale de 4%. Des chiffres à faire pâlir certains pays qui rencontrer d’importantes difficultés.
Le Maroc, moteur de l’économie au Maghreb
Le Maroc, justement, pourrait s’imposer comme l’une des économies motrices de la région. Selon les prévisions du FMI, toujours, le pays pourrait connaître de belles années. Pour 2024, les chiffres font ainsi état d’une croissance de 3.1% en 2024 (entre 2.7 et 4.2% étaient prévus). Pour 2025, le FMI se montre plus optimiste encore, avec une hausse attendue de 3.3%.
Concernant le taux de chômage, celui-ci reste toutefois assez élevé. En effet, il est actuellement à 12% et devrait reculer à 11.5% d’ici à 2025. Une grande part de la population ne travaille donc pas, et c’est d’ailleurs là, l’un des leviers que pourrait actionner le gouvernement, afin d’atteindre des niveaux de croissance qui n’avaient alors, jusque-là, jamais été envisagés.
Des défis restent à relever
Enfin, le Maroc fera face à de nombreux défis, qu’il devra forcément relever s’il souhaite conserver cette dynamique. L’inflation, d’une part, galopante. La question du réchauffement climatique, ensuite. Sécheresse, forte chaleur, manque d’eau ainsi que séismes se font de plus en plus ressentir au sein du pays, ce qui in fine, peut participer à fragiliser l’économie et donc, les prévisions les plus optimistes.
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