Une annonce qui n’a pas manqué d’inquiéter les autorités américaines et, plus généralement, mondiales. En effet, alors que Washington a récemment autorisé la vente d’armes à Taïwan, le gouvernement chinois a fait part de son intention d’arrêter les échanges et les pourparlers avec les États-Unis, au sujet de la non-prolifération nucléaire. Une prise de décision surprenante.
Pékin accuse Washington de ne pas avoir pris en compte l’opposition chinoise à la vente d’arme, estimant que celle-ci portait atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation. Une sortie effectuée par Lin Jian, porte-parole de la diplomatie chinoise, qui a ajouté qu’en réponse, Pékin avait tout simplement décidé de suspendre toutes les négociations en cours et à venir, concernant le contrôle des armes nucléaires.
Pékin décide de bloquer certains échanges avec les États-Unis
Une sortie qui n’aura pas manqué de faire réagir les États-Unis. Une décision regrettable, comme l’a expliqué le porte-parole du département d’État américain, Matthew Miller. Ce dernier regrette que cette décision mette fin à des échanges ayant débuté au mois de novembre, ajoutant que cette position était dangereuse. Selon lui, cela signifie que la course aux armements est relancée.
Rien de très surprenant, toutefois, la Chine étant accusée par le gouvernement américain, d’investir massivement dans le développement de son arsenal nucléaire. D’ailleurs, les développements seraient beaucoup plus rapides que ce qui n’était envisagé. Pour autant, l’armée chinoise reste assez largement derrière, en matière de quantité. Selon certains observateurs, Pékin disposerait de 410 armes nucléaires, contre 3.700 pour les États-Unis.
Les États-Unis, invités à vite réagir
La Chine a toutefois laissé la porte ouverte, affirmant qu’elle était prête à reprendre les échanges avec les États-Unis, à condition que Washington respecte les intérêts chinois. En outre, Pékin invite les États-Unis à créer, sans délai, les conditions nécessaires pour que le dialogue ait lieu dans les meilleures conditions possibles. Une manière de remettre la pression sur les autorités américaines.
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