Aramco, le fleuron de l’industrie pétrolière saoudienne, vient de clôturer une opération financière d’envergure. La vente d’actions du géant pétrolier a dépassé les attentes initiales, atteignant 12,35 milliards de dollars à l’issue de la période de stabilisation.
L’offre publique secondaire, lancée le 30 mai, portait initialement sur 1,545 milliard d’actions, représentant environ 0,64% du capital d’Aramco. Merrill Lynch Kingdom of Saudi Arabia, agissant en tant qu’agent de stabilisation, a annoncé l’exercice de l’option de surallocation. Cette décision a permis d’augmenter le volume total de l’offre à 1,699 milliard d’actions, vendues au prix unitaire de 27,25 riyals saoudiens.
Cette opération marque une évolution notable par rapport à l’introduction en Bourse d’Aramco en 2019. Alors que cette dernière avait vu environ 23% des actions attribuées à des investisseurs internationaux, la présente offre a suscité un intérêt accru de leur part, avec près de 58% des titres leur étant alloués.
Le succès de cette vente d’actions s’inscrit dans un contexte plus large de transformation économique du royaume saoudien. L’Arabie Saoudite, consciente des défis liés à la transition énergétique, cherche à diversifier ses sources de revenus et à préparer l’ère post-pétrole. Les fonds levés par cette opération devraient contribuer à court terme au financement de cet ambitieux programme de réformes.
Il convient de noter que malgré cette cession partielle, l’État saoudien conserve une participation majoritaire dans Aramco. Cette stratégie permet au royaume de maintenir un contrôle sur sa principale source de revenus tout en ouvrant progressivement le capital de l’entreprise aux investisseurs étrangers.
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