Le gouvernement béninois a communiqué, lundi 12 août 2024, la période du déroulement de la campagne de commercialisation 2024-2025 des amandes de karité. Ainsi, depuis le lundi dernier, les acteurs de la filière sont autorisés, dans le strict respect des règles à commercialiser l’amande de karité.
Du lundi 12 août 2024 au samedi 31 mai 2025 se déroulera au Bénin la campagne de commercialisation 2024-2025 des amandes de karité. L’information a été donnée, le lundi 12 août 2024, par la ministre de l’industrie et du commerce et son homologue de l’agriculture, de l’élevage et des pêches. Dans un communiqué, les deux ministres ont annoncé avoir convenu de cette période en concertation avec les acteurs de la filière karité. Cette décision a été prise lors d’une réunion tenue le vendredi 19 juillet 2024. Au cours de cette réunion, les parties prenantes ont dressé le bilan de la campagne 2023-2024 de commercialisation des amandes de karité et ont formulé les modalités pour la campagne de commercialisation 2024-2025. Sans préciser les conditions, la ministre de l’industrie et du commerce et le ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche appellent tous les acteurs au respect strict des textes régissant la filière de karité en République du Bénin.
L’amande de karité fournit du beurre de goût agréable lorsqu’il est convenablement préparé à partir d’amandes correctement récoltées et séchées. L’arbre (Butyrospermum parkii), de la famille des sapotacées, est originaire de la zone soudanienne où il pousse à l’état spontané sur des sols profonds et bien drainés. Au Bénin c’est seulement dans la partie septentrionale que pousse le karité. L’estimation de la production est de 72.687 tonnes pour des quantités exportées de 6.410 tonnes à fin juin 2022 et le taux de transformation a progressé faisant passer les quantités de beurre exportées à 6.478 tonnes.
Pour espérer des revenus meilleurs tout le long des chaînes de valeur karité, plusieurs défis doivent être relevés. Il s’agit, entre autres, d’assurer une gestion durable de la ressource Karité ; de faciliter l’accès aux parcs dans les zones difficiles pour le ramassage des fruits de karité ; de faciliter l’accès aux marchés internationaux à nos transformateurs ; de poursuivre la promotion de la filière karité en l’intégrant dans les divers programmes de développement ; de maîtriser les flux transfrontaliers ; d’accroitre les investissements structurants dans l’industrie et autres équipements de transformation etc.
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