Le Liban peut compter sur l’Algérie. En effet, en pleine crise de l’énergie, le gouvernement libanais a fait appel à son proche allié au Maghreb pour l’accompagner et lui fournir une certaine quantité de carburant pour faire tourner ses centrales électriques et donc, assurer un accès, au moins minimal, au courant à ses habitants.
Le Liban pourra compter sur l’Algérie. En effet, le gouvernement algérien a confirmé qu’il allait venir en aide à Beyrouth, en fournissant du carburant de manière immédiate, afin d’aider le pays à faire tourner ses centrales électriques. Faisant face à de graves difficultés d’approvisionnement, à cause notamment du contexte géopolitique extrêmement tendu, il s’agit là d’une véritable bouffée d’air frais.
Alger, au chevet de Beyrouth
Actuellement en plein black-out, le Liban a effectivement épuisé toutes ses ressources et réserves de fioul. La dernière centrale encore en activité, celle de Zahrani (dans le sud du pays) a été mise à l’arrêt complet, ce samedi. Esseulé dans la région, le Liban a donc fait appel à certains pays partenaires pour rapidement trouver une porte de sortie à la crise traversée.
On ne sait toutefois pas quelle quantité de carburant sera fournie à Beyrouth, de la part d’Alger. Au cours de leur échange, les ministres libanais et algériens de l’Énergie, messieurs Walid Fayad et Mohammad Arkab, ont confirmé que des pourparlers entre les deux parties auront très rapidement lieu afin de déterminer la façon et la quantité dont ces dons seront effectués.
Le Liban comptait déjà sur l’Algérie
Ce n’est pas la première fois que les deux pays collaborent ainsi. Jusqu’en 2020, le Liban pouvait compter sur l’Algérie pour approvisionner ses centrales électriques. Un accord avait été signé entre le gouvernement libanais et la Sonatrach, l’agence pétrolière algérienne. Mais une affaire, dite du “fuel frelaté” avait mis fin à la collaboration entre les deux pays. La Sonatrach était accusée d’avoir livré du carburant de très mauvaise qualité.
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