Il y a quelques jours, le gouvernement français prenant officiellement position sur le sujet du Sahara occidental. Selon Emmanuel Macron, chef de l’État, le Plan d’autonomie proposé par le Maroc est la meilleure des solutions à suivre pour une sortie politique rapide et pérenne de la crise dans laquelle de nombreux acteurs sont englués.
Une annonce surprenante, qui a donné lieu à de vives critiques de la part d’Alger. D’ailleurs, le gouvernement algérien a très vite annoncé le rappel de son ambassadeur sur le sol français. Côté marocain, cette annonce a naturellement été saluée, le roi Mohammed VI invitant même, de manière officielle, le président français Macron à une visite du côté de Rabat. Celle-ci pourrait avoir lieu en octobre prochain.
Après la France, la Finlande
Une position également partagée par la Finlande. À l’occasion, d’une rencontre entre le ministre marocain des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidents à l’étranger, Nasser Bourita, et son homologue finlandaise, Elina Valtonen, un communiqué commun a été publié. Dans ce document, la Finlande confirme considérer le plan d’autonomie proposé par le Maroc, comme une excellente base de travail.
Au cours de ce communiqué, nous pouvons également noter que Finlande comme Maroc invitent l’Organisation des Nations Unies (ONU) à pleinement jouer son rôle, affirmant que les résolutions prises par le Conseil de sécurité seront entièrement respectées. L’objectif, pour le Maroc, est de définitivement tourner la page des tensions qui minent les relations entre Rabat, le Front Polisario (mouvement indépendantiste) ainsi que les autorités algériennes.
La Finlande prend ouvertement position en faveur du plan marocain
Cette prise de position ouverte de la Finlande pourrait pousser d’autres acteurs européens à faire de même, ce qui confirmerait alors que le projet marocain est en bonne voie. Pour rappel, Rabat présente ce plan comme un compromis gagnant – gagnant, avec une partie des compétences juridiques et sociales transférées à un gouvernement local, dirigé par un élu du Parlement local, même si le tout resterait sous l’égide du Maroc, en vertu de son unité territoriale.
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