Au Bénin, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) a ouvert ce mercredi 14 août, le procès des membres de l’équipage du navire échoué à Fidjrossè il y a quelques semaines. Déjà, la question du démantèlement du navire a été soulevé. Le juge a ordonné que cette action soit menée et qu’elle soit prise en charge par le propriétaire du navire. Cette décision a été prise par le juge après une demande du substitut du procureur de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Malgré l’opposition des avocats des prévenus, le juge s’est conformée à la demande formulée par le ministère public.
Rappelons que plusieurs personnes sont poursuivies dans ce dossier. Au total, elles sont 18 à passer devant le Criet dans le cadre de cette affaire. Il s’agit de 15 membres de l’équipage du bateau et deux (2) officiers de la marine nationale, un commissaire de police et un contrebandier. Devant la justice, les membres de force de sécurité et de défense impliqués sont poursuivis pour « abus de fonction ». Les membres de l’équipage du navire quant à eux sont poursuivis pour n’avoir pas respecté le Code pénal et le Code maritime.
Ils ne détiennent ni le document du navire ni les documents de sécurité. Ils n’ont pas respecté les normes pouvant permettre d’éviter la pollution des eaux. Le contrebandier pour sa part est poursuivi pour trafic de produits pétroliers. Le contrebandier d’origine béninoise aurait l’habitude de faciliter les démarches auprès de la Marine par le biais de ses contacts en le graissant les pâtes. Rappelons que, cette situation a suscité plusieurs mesures de la part des autorités béninoises. Le contenu du navire a été vidé entièrement. On retient que plus de 240 000 litres de gasoil ont été pompés du navire pour éviter qu’il se déverse dans la mer.
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