Le Burkina Faso s’engage dans une coopération étroite avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) pour son projet ambitieux de centrale nucléaire. Mikhaïl Tchoudakov, directeur général adjoint de l’AIEA, a récemment fourni des détails sur cette collaboration lors de la Semaine russe de l’énergie à Moscou.
L’AIEA joue un rôle crucial en assistant activement le Burkina Faso dans le développement des infrastructures nécessaires à ce projet d’envergure. Toutefois, M. Tchoudakov souligne que la mise en œuvre effective du projet est conditionnée par le rétablissement de l’ordre dans le pays, notamment dans les régions septentrionales où persistent des troubles.
Le projet envisage l’utilisation de la technologie des petits réacteurs modulaires de Rosatom, entreprise publique russe réputée dans le domaine de l’énergie nucléaire. Cette approche innovante pourrait marquer un tournant dans le paysage énergétique du Burkina Faso.
Dans le cadre de cette collaboration, l’AIEA a proposé à Ouagadougou de réaliser une auto-évaluation de l’état de préparation de ses infrastructures. Cette étape préliminaire est essentielle avant l’invitation d’une mission de l’agence pour une évaluation plus approfondie. Bien que les autorités burkinabè aient accueilli favorablement cette proposition, aucune mission de vérification n’est programmée à court terme, ni pour l’année en cours, ni pour la suivante.
Cette coopération entre le Burkina Faso et l’AIEA s’inscrit dans une dynamique de développement énergétique à long terme. Elle témoigne de la volonté du pays de diversifier ses sources d’énergie et de renforcer son indépendance énergétique, tout en s’appuyant sur l’expertise internationale dans le domaine nucléaire.
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