Après les matinées juridiques qui permettent de sensibiliser les usagers de la Zone Industrielle de Glo-Djigbé sur leurs droits et devoirs, une nouvelle initiative a vu le jour. Il s’agit des « Rencontres presse » dont la première édition a eu lieu dans l’après-midi de ce jeudi 10 octobre 2024. A travers cette séance, le directeur de la Société d’investissement et de promotion de l’industrie (Sipi-Bénin), Létondji Beheton a eu un échange à bâton rompu avec les hommes des médias. Les sujets de discussions concernaient exclusivement la Zone Industrielle de Glo-Djigbé mais plus particulièrement le Coton béninois transformé au sein de la Zone.
« C’est une joint-venture »
Ce fut l’occasion pour le directeur de cette société chargée du développement de la zone industrielle d’apporter des clarifications sur certains sujets à polémique sur la zone. Il a également saisi cette opportunité pour rassurer les uns et les autres sur certaines craintes et inquiétudes qui sont soulevées au sein de l’opinion publique par rapport à divers sujets. Les participants à cette première édition de la rencontre presse ont retenu définitivement que, la Gdiz n’est pas une propriété du président Patrice Talon comme certaines personnes le croient ou tentent de le faire croire.
Il s’agit selon ses explications, d’une coentreprise entre Arise Iip qui détient 65% des actions et l’Etat béninois qui en a 35%. « Ce n’est pas à Talon. C’est une joint-venture », a déclaré Létondji Beheton face à cette préoccupation. Le groupe Arise est spécialisé dans le développement des Zones économiques et industrielles. « Je peux vous rassurer que le foncier appartient à 100% à la république du Bénin », a tenu à faire savoir le directeur de la Sipi-Bénin Sa. L’autre assurance qu’il a tenu à donner est le côté non polluant de la Gdiz.
La Gdiz veille sur l’Environnement
« Nous avons 5 unités de transformation de noix de cajou. Aujourd’hui, grâce à la transformation, nous réduisons l’empreinte carbone. Dans cette zone, quand nous décortiquons les noix de cajou, les coques sont transformées en huile. Ensuite, les résidus sont transformés en charbon. Nous avons donc zéro déchet. Quand on prend les unités intégrées de textile, les eaux issues du processus de teinture sont recyclées. Rien n’est rejeté dans la nature », a expliqué la première autorité de cette zone.
Bientôt une centrale thermique et solaire
Par rapport à l’or blanc qui est transformé abondamment au sein de la Gdiz, il rassure également sur beaucoup d’aspects notamment sur ce à quoi il sert. En quelques heures de discussion, Létondji Beheton et ses invités ont réussi à passer en revue plusieurs sujets. On retiendra par exemple que le sujet de l’énergie s’est également invité dans le débat. Le directeur de la Sipi-Bénin Sa n’a pas manqué d’expliquer que, comme tous les Béninois, les installations sont branchées sur le réseau national.
Mais l’objectif est que la Gdiz arrive à être autonome en construisant une centrale thermique de 225 Mégawats dans la zone. Ensuite, il y a un projet de construction d’une centrale solaire de 300 Mégawats toujours selon ses explications. « Au fur et à mesure que les industries s’installent, les installations d’infrastructures énergétiques suivront pour satisfaire la demande en énergie », a poursuivi Létondji Beheton.
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