Le panier de la ménagère subit une pression sans précédent sur les marchés algériens. Les prix des fruits et légumes ont enregistré une augmentation significative depuis le début du mois, mettant à rude épreuve le pouvoir d’achat des consommateurs. Cette flambée des prix touche particulièrement certains produits de base. La pomme de terre, aliment incontournable des tables algériennes, atteint des sommets jamais égalés, oscillant entre 100 et 160 dinars le kilogramme selon la qualité et les régions.
La tomate n’est pas en reste, avec une hausse de plus de 50% en seulement deux semaines, se négociant désormais entre 150 et 250 dinars le kilo. Les légumes verts suivent la même tendance haussière. La courgette affiche des tarifs supérieurs à 150 dinars le kilo, tandis que les haricots franchissent allègrement la barre des 300 dinars. La carotte, quant à elle, voit son prix débuter à 90 dinars, pour atteindre dans certaines localités plus de 130 dinars le kilogramme.
Du côté des fruits, la situation n’est guère plus réjouissante. Les bananes ont connu une augmentation de 50 dinars par kilo en l’espace de quelques semaines, passant d’une moyenne de 380 dinars à plus de 430 dinars le week-end dernier. La pomme poursuit son ascension, avec des prix démarrant à 250 dinars le kilo pour les variétés standard, tandis que les qualités supérieures dépassent allègrement les 500 dinars.
Face à cette tendance générale à la hausse, le raisin fait figure d’exception. Il demeure l’un des rares fruits encore accessibles aux ménages aux revenus modestes, avec des prix variant de 80 à 200 dinars le kilogramme.
Cette augmentation généralisée des prix sur les étals suscite l’inquiétude des consommateurs. Les ménages se voient contraints de revoir leurs habitudes d’achat et de consommation, dans un contexte où le pouvoir d’achat est déjà mis à mal par d’autres facteurs économiques.
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