C’est un fait, au Maghreb, les ressources naturelles ne manquent pas. Bien au contraire. La région dispose de gisement de gaz, de pétrole et autres ressources naturelles, comme le phosphate. C’est notamment le cas en Algérie. D’ailleurs, le pays vient de lancer un tout nouveau projet en la matière.
Situé au sud de Tébessa, ce nouveau gisement a été officialisé par le ministre de l’Énergie et des mines, Mohamed Arkab à Bled El Hadba. Une exploitation qui se fera sans les Chinois. En effet, ces derniers ont été mis à l’écart par les autorités algériennes. On ne sait que peu de choses quant à cette décision. Certaines oreilles indiscrètes laissent toutefois penser à une “sanction”.
L’Algérie annonce un nouveau gisement de phosphate
En effet, les investisseurs chinois, qui devaient mettre six milliards de dollars sur la table, auraient fait preuve de capacités financières et techniques, assez largement insuffisantes. Ainsi, plutôt que de laisser ce projet à des entités privées, les autorités ont préféré faire appel à deux organismes publics, la Sonatrach ainsi que la Sonarem. Les deux groupes auront des devoirs bien définis.
La Sonarem sera ainsi chargée de l’exploitation de la mine alors que Sonatrach va produire les fertilisants qui pourront ensuite être revendus sur le marché local ou bien exportés à l’international. Un projet attendu, aux conséquences particulièrement importantes, puisqu’il devrait permettre à l’Algérie de devenir autosuffisante en matière de fertilisants, mais aussi créer des centaines, voire des milliers d’emplois directs et indirects dans la région de Tébessa principalement.
Des réserves naturelles exceptionnelles
L’Algérie continue ainsi de capitaliser sur ses sols particulièrement riches. Le ministère de l’Énergie et des mines, estime d’ailleurs que le pays est assis sur une véritable “mine d’or”. En effet, les réserves de phosphate dont disposerait le pays seraient de plus de 3 milliards de tonnes, dont 1.2 milliard dans le seul gisement de Bled El Hadba.
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