Affaire Diddy: Jay-Z accusé de viol sur mineur, réaction de sa maison de disque

Crédit photo: STEVE GRANITZ/WIREIMAGE

Le hip-hop américain traverse une période trouble depuis l’arrestation de Sean « Diddy » Combs, figure emblématique du rap et magnat de l’industrie musicale. Actuellement détenu, Diddy fait face à plus de 120 plaintes pour agressions sexuelles, dont 25 concernent des mineurs. Les accusations dépeignent un système organisé d’extorsion et de trafic sexuel qui aurait perduré pendant des années, ternissant l’image d’un empire bâti sur plusieurs décennies dans l’industrie du divertissement.

Une nouvelle plainte implique Jay-Z

Une plainte déposée ce dimanche 8 décembre à New York vient ajouter un nouveau chapitre à cette affaire en mettant en cause Jay-Z, icône du rap et entrepreneur milliardaire. Selon les documents judiciaires, Shawn Carter, de son vrai nom, aurait participé avec Sean Combs à l’agression sexuelle d’une adolescente de 13 ans lors d’une soirée post-MTV Video Music Awards en 2000. La victime présumée décrit une scène où plusieurs personnes auraient assisté passivement aux actes, tandis qu’une autre célébrité observait les agressions se dérouler. Initialement mentionné comme « Célébrité A » dans la première version de la plainte, Jay-Z est désormais nommément désigné.

Publicité

Confrontation judiciaire et démenti virulent

La réaction de Jay-Z ne s’est pas fait attendre. Par l’intermédiaire de sa maison de disques Roc Nation, le rappeur de 55 ans, marié à Beyoncé, a vivement contesté ces allégations. Il accuse l’avocat Tony Buzbee de tentative de chantage, affirmant avoir reçu une lettre de mise en demeure visant à obtenir un règlement à l’amiable. Dans un message cinglant publié sur X, Jay-Z défie son accusateur de porter l’affaire au pénal plutôt qu’au civil, soulignant que des crimes d’une telle gravité méritent une réponse judiciaire appropriée. De son côté, l’avocat Buzbee maintient sa position, déclarant à l’AFP que la gravité de l’affaire sera démontrée devant les tribunaux. Ces développements récents marquent un tournant majeur dans une affaire qui ébranle les fondations de l’industrie musicale américaine, mettant en lumière des pratiques présumées qui dépassent le cadre des scandales habituels du monde du divertissement.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité