En Afrique, les États-Unis d’Amérique ont officiellement été accusés d’espionnage. En effet, selon certaines sources, un avion américain aurait été aperçu à trois reprises, en train de survoler l’espace aérien de deux pays africains, au cours de ce mois de novembre 2024. De nombreuses questions se posent ainsi.
En effet, en ce mois de novembre 2024, un avion américain (un Bombardier Challenger 604 immatriculé N9191) basé à Djibouti, a été aperçu en train de survoler, à trois reprises, les 14, les 15 et les 26 novembre dernier, l’espace aérien de l’Ouganda et du Congo. Cet appareil aurait vraisemblablement réalisé une série d’activités en lien avec de la surveillance et de l’espionnage.
Les États-Unis, accusés d’espionnage
Dans les faits, l’attaché de défense américain à Kampala, en Ouganda, aurait obtenu, au mois d’octobre dernier, l’autorisation de faire survoler à l’un des avions américains, l’espace aérien ougandais, évoquant le besoin de transporter à la fois du personnel et du fret, vers la RDC. Or, il s’est finalement avéré d’après les opérateurs radars ougandais que l’avion effectuait des manœuvres suspectes sans jamais atterrir en RDC.
En outre, les États-Unis n’auraient pas non plus demandé d’autorisation à la République Démocratique du Congo, pour pénétrer son espace aérien. La présence du Bombardier Challenger a ainsi provoqué la colère des contrôleurs aériens congolais, alertés par leurs homologues ougandais. L’incident a été rapporté au général Muhoozi Kainerugaba, chef des forces de défense, ainsi qu’au président Yoweri Museveni.
Un droit de survol révoqué, de nombreuses questions en attente de réponses
Les violations des deux espaces aériens ont été enregistrées par les stations radars ougandaises alors que l’avion effectuait des circuits autour des villes de Kasese et Bundibugyo en Ouganda, et de Beni en RDC. Suite à ces événements, le bureau du chef d’état-major des forces de défense ougandaises a révoqué l’autorisation de survol accordée à l’appareil, qui n’a plus été revu depuis, dans la région. Nul ne sait ce que les forces américaines effectuaient sur place.
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