La Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) du Bénin a décidé de remettre en liberté provisoire deux individus soupçonnés de collaboration avec le cyberactiviste connu sous le nom de Frère Hounvi. Cette décision intervient contre le versement d’une caution substantielle. Les deux prévenus, dont l’identité n’a pas été révélée, étaient poursuivis dans le cadre des activités de Frère Hounvi, un chroniqueur politique notoire qui critique souvent le gouvernement béninois.
La libération provisoire a été prononcée lors d’une audience récente. Chacun des mis en cause devra verser une caution d’un million de franc Cfa. Les deux individus seraient le bras droit du « Frère Hounvi ». Alors que l’un était soupçonné d’être le rédacteur des chroniques, un autre serait celui qui est chargé de rendre viral sur les réseaux, les chroniques. Durant toute la procédure, les mis en cause ont formellement rejeté les différentes accusations.
Rappelons que dans le cadre de ce dossier, les avocats de Steve Amoussou, soupçonné d’être « Frère Hounvi » ont sollicité l’intervention de la Cour Constitutionnelle. Lors de l’audience, la défense a plaidé pour un sursis à statuer sur les exceptions de nullité soulevées, en attendant un avis de la Cour constitutionnelle. Elle argue que plusieurs points de procédure et les bases légales des accusations doivent être clarifiés par l’institution constitutionnelle. Selon la défense, cette démarche vise à garantir le respect des droits de l’accusé et des principes fondamentaux de justice.
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