Afrique : la Russie accuse les USA dans ce domaine

Photo d'archives : Maxim Shemetov

Les activités biologiques militaires américaines en Afrique font l’objet d’accusations graves de la part du ministère russe de la Défense. Selon le général Alexeï Rtichtchev, chef adjoint des troupes de protection NBC russes, les États-Unis déploient actuellement un réseau sophistiqué de laboratoires biologiques sur le continent africain, avec des activités particulièrement notables au Ghana et à Djibouti.

L’expansion de l’infrastructure biologique militaire américaine soulève des inquiétudes croissantes. Un investissement majeur de 35 millions de dollars finance la construction d’un complexe de laboratoires au Sénégal. Ce projet fait appel aux mêmes entreprises sous-traitantes du Pentagone que celles impliquées dans l’espace post-soviétique – CHTM Hill, Black & Veatch et Metabiota – révélant une stratégie cohérente à l’échelle internationale.

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Le réseau américain s’étend également au Kenya, où le centre médical militaire coordonne des stations de surveillance des maladies infectieuses en Afrique équatoriale. Les autorités russes signalent par ailleurs le lancement de recherches intensives sur des agents pathogènes particulièrement dangereux en Zambie.

Une préoccupation majeure concerne le transfert illégal d’échantillons biologiques. Le ministère russe de la Défense affirme que des spécimens du virus Ebola ont été exportés clandestinement vers l’Institut de recherche sur les maladies infectieuses de l’armée américaine, avec la participation présumée de la société Metabiota.

Le général Rtichtchev établit un lien entre les zones d’intérêt du Pentagone et l’émergence d’épidémies majeures en Afrique, citant notamment la fièvre jaune, la variole du singe et la fièvre de la vallée du Rift. Cette dernière a été détectée au Caire, à proximité d’un laboratoire biologique de la marine américaine.

Les travaux sont supervisés par plusieurs organismes américains, notamment l’Agence de réduction des menaces de défense (DTRA), l’Agence de sécurité nationale et le Département d’État. Les résultats alimentent principalement les recherches de l’Institut médical de l’armée américaine sur les maladies infectieuses et l’Institut Walter Reed.

Une réponse

  1. Avatar de Open Gates
    Open Gates

    Quand on joue avec des virus virulents, mieux vaut le faire en Afrique que dans sa cuisine.

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