L’Iran poursuit le développement de son programme spatial et de ses capacités technologiques. Le pays a réalisé des avancées dans plusieurs domaines techniques, notamment le secteur spatial et les technologies associées, parallèlement au développement de son programme nucléaire civil et de ses capacités balistiques.
Un lancement spatial avec une charge record
Le dernier lancement spatial iranien a permis de placer en orbite une charge de 300 kilogrammes, composée du satellite de télécommunications Fakhr-1 et du remorqueur spatial Saman-1. Cette opération représente la charge utile la plus importante jamais lancée par le pays. La mission, réalisée depuis la base de lancement Imam Khomeini dans la province de Semnan, utilise des technologies développées sur le territoire iranien.
Un nouveau système de transfert orbital
Le remorqueur spatial Saman-1, présenté en 2017 par le Centre de recherche spatiale iranien, a été conçu pour déplacer des satellites entre différentes orbites. Après une première phase de test en 2022, ce système effectue désormais sa première mission opérationnelle. Cette technologie permet de modifier l’altitude des satellites après leur mise en orbite initiale.
Développement spatial et préoccupations internationales
La fusée Simorgh, un lanceur à deux étages utilisant du combustible liquide, a été utilisée pour cette mission. Ce lanceur a été développé par le ministère iranien de la Défense. Cette opération intervient après le lancement du satellite Chamran-1 en septembre, effectué par les Gardiens de la révolution avec leur propre lanceur Ghaem-100. Ces développements technologiques suscitent des inquiétudes parmi les pays occidentaux, notamment les États-Unis. Ces derniers considèrent que les technologies spatiales iraniennes pourraient être adaptées pour des missiles balistiques capables de transporter des ogives nucléaires. L’Iran réfute ces allégations et affirme que son programme spatial poursuit des objectifs exclusivement civils.
Laisser un commentaire