La Chine poursuit sa stratégie d’expansion économique en Afrique, tissant des liens solides avec les pays du continent. Au cœur de cette dynamique géopolitique, l’Algérie, leader maghrébin, intensifie ses relations avec l’empire du Milieu, particulièrement dans le secteur énergétique. Cette collaboration se construit sur des fondements stratégiques profonds, où chaque partenariat devient un vecteur de développement économique et technologique.
Le ministre algérien de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Mohamed Arkab, a récemment accueilli XUE Weisong, directeur général de Sinopec International Energy Investment Company, marquant une étape significative dans les relations bilatérales. Les discussions ont porté sur des perspectives d’investissement prometteuses dans plusieurs secteurs névralgiques de l’industrie énergétique.
Les opportunités identifiées couvrent un spectre large et stratégique : exploration des hydrocarbures, optimisation de la production, amélioration des taux de récupération, développement pétrochimique et industriel. La nouvelle législation algérienne sur les hydrocarbures offre un cadre juridique attractif, facilitant ces collaborations internationales.
Arkab a mis en lumière l’ambition d’élargir le périmètre de coopération, qualifiant les relations avec Sinopec de « modèle de partenariats constructifs et innovants« . Ces propos soulignent l’importance de dépasser les traditionnels contrats commerciaux pour construire une relation stratégique dynamique.
Le potentiel de cette collaboration réside dans sa capacité à conjuguer les expertises technologiques chinoises et les ressources énergétiques algériennes. Un rapprochement qui s’inscrit dans une tendance globale où la Chine consolide méthodiquement ses positions économiques sur le continent africain.
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