Europe: un ministre défie ouvertement Donald Trump

© Backgrid USA / Bestimage

La convoitise de Donald Trump pour le Groenland rebondit au cœur des tensions diplomatiques entre les États-Unis et l’Europe. En 2019, l’ancien président américain avait déjà provoqué une crise diplomatique en proposant « d’acheter » ce territoire autonome danois, riche en ressources naturelles et situé stratégiquement dans l’Arctique. Aujourd’hui, ses nouvelles déclarations sur une potentielle annexion du Groenland déclenchent une réaction ferme des autorités danoises.

Une opposition déterminée face aux ambitions américaines

Le ministre danois des Affaires étrangères, Lars Lokke Rasmussen, a fermement rejeté les prétentions territoriales de Donald Trump. « Trump n’aura pas le Groenland », a-t-il martelé, soulignant le statut juridique particulier du territoire et de sa population. Cette prise de position catégorique trouve un écho immédiat auprès du ministre de la Défense, Troels Lund Poulsen, qui a publiquement apporté son soutien à son collègue des Affaires étrangères.

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Une solidarité européenne renforcée

La réaction danoise bénéficie d’un soutien européen substantiel. La Première ministre Mette Frederiksen, lors de sa tournée diplomatique à Berlin et Paris, a reçu l’appui de ses partenaires européens. À l’issue de sa rencontre avec Emmanuel Macron, elle a rappelé l’importance fondamentale du respect de la souveraineté territoriale, pilier de l’ordre international établi depuis la Seconde Guerre mondiale. Le gouvernement danois maintient sa position : seul le peuple groenlandais peut décider de son avenir, conformément aux principes du droit international.

Un enjeu géopolitique majeur

Le Groenland, avec ses ressources naturelles considérables et sa position stratégique dans l’Arctique, représente un atout géopolitique majeur. Les revendications répétées de Donald Trump témoignent d’une volonté de renforcer l’influence américaine dans cette région cruciale. Face à ces ambitions, le Danemark et ses alliés européens affichent leur détermination à protéger l’intégrité territoriale du royaume scandinave. Cette confrontation diplomatique révèle les tensions croissantes entre les États-Unis et leurs alliés traditionnels européens sur les questions de souveraineté nationale et d’équilibre des pouvoirs dans l’Arctique.

2 réponses

  1. Avatar de Charles Pasqua
    Charles Pasqua

    Bavardage.
    Si tel est le souhait des USA 🇺🇸 ; le Groenland sera US.
    Ce n’est qu’une question de temps. Et rien ne se passera . Idem pour le Canal du Panama.

    1. Avatar de Hirsh
      Hirsh

      Oui et non ! Taper des Africains ou des Afghans, c’est une chose, taper un « allié » membre de l’OTAN en est une autre 🙂
      Cela dit, Biden ayant flingué les gazoducs Nord Stream, privant ainsi son « allié » allemand de gaz bon marché, on peut en effet considérer que rien ne les arrête

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