Mali : Choguel Maïga réagit aux accusations de malversations financières

Choguel Maïga (Photo DR)

« Il faut éviter les abus. Tout pouvoir qui tombe dans les abus, c’est sa fin. On ne peut pas gouverner un peuple par la peur. Même si on met tout le monde en prison, Il faut gouverner par la vertu. Tout homme politique qui exerce la peur et la terreur sur les gens, il finira toujours mal ». Ce sont les mots utilisés par l’ex premier ministre malien choguel maïga pour dénoncer l’acharnement contre sa personne depuis qu’il a critiqué le gouvernement militaire de transition.

C’était à l’occasion de la cérémonie de présentation de vœux de son parti. Selon Choguel Maïga, il n’y a pas matière à fouetter un chat. « Est-ce que quelqu’un manque de jugeote jusqu’à penser qu’un Premier Ministre qui a fait près de quatre ans, n’a volé que 35 millions ? », s’interroge l’ex premier ministre malien qui ajoute que tout ce qui est colporté dans les médias n’a qu’un seul nom : de l’acharnement.

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A la suite de ses vœux du nouvel an aux militants de son parti, Choguel Maïga a mis en garde les éventuels instigateurs des fausses information, et rassurer les populations. « Personne ne va m’amener à dénigrer les militaires.  Sans eux, en ce moment précis, on n’allait jamais faire aboutir notre combat ». Choguel Maïga n’a pas caché son intention d’être de plus en plus présent sur la scène politique locale.

Pour rappel, un rapport publié, le 30 décembre 2024, sur la gestion de l’agence de gestion du fonds d’accès universel (Agefau) entre 2020 et 2023 a ressorti de nombreuses irrégularités financières commises sous l’ancien Premier Ministre Choguel Maïga. À en croire le Bureau du vérificateur général (Bvg), il aurait couvert ou bénéficié de malversations, notamment un prêt irrégulier de plus de 20 milliards de F Cfa (30 millions d’euros) attribué au trésor public en avril 2020.  

A la suite des vérifications, deux déplacements de M. Maïga en décembre 2023 ont entraîné des frais de mission indus de plus de 12 millions de FCFA (18 300 euros) et 35 millions de FCFA (53 300 euros) pour des dépenses non prévues. Le BVG a transmis ses constats à la section des comptes de la Cour suprême, pour indiquer qu’une suite est attendue.

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